Le secrétaire général de la Fécafoot exprime sa satisfaction d’avoir rapproché les deux parties (Acec et Lfpc), en même temps qu’il clarifie la situation de Canon et Tonnerre kalara club de Yaoundé.
Quelle est votre réaction au terme de cette réunion tripartite convoquée par la Fécafoot ?
Nous sommes satisfaits au sortir de cette réunion, parce que le président de la Ligue, parle désormais avec les présidents de clubs. Les présidents de clubs ont accepté, à la demande de la Fécafoot d’annuler leur assemblée générale qui était convoquée pour le 30 janvier prochain.
Concrètement, à quand le début du championnat ?
Le championnat reprend le 2 février 2013 et les clubs ont accepté le principe de s’arrimer à la loi, c’est-à-dire de se transformer en sociétés et qu’ils ont deux mois pour le faire pour ceux qui ne le sont pas encore.
Est-on fixé sur les cas Canon et Tonnerre ?
Il n’y a pas de cas Canon et Tonnerre. Il ne faut pas suivre les agitateurs. Pour nous, le Canon, c’est Mme Eko Céline et Tonnerre, c’est M. Onambelé Zibi. C’est vous qui entretenez cette polémique-là, et c’est ça qui me gêne un peu. Vous devez aider les institutions à faire marcher les uns et les autres normalement. Quelqu’un ne peut pas être nommé directeur général par M. Onambelé Zibi et convoque une Assemblée générale qui prend pour résolution d’aller créer une société anonyme et qu’on dise que c’est celle-ci qui est reconnue. Pour arriver à la transformation des entreprises nous pensons que l’association de départ doit convoquer l’Assemblée générale dans les normes, conformément à leurs textes. Si ceci n’est pas fait, on ne peut pas se prévaloir d’être directeur général d’une Saos qu’on aurait créée dans une Assemblée générale illégale. Aucun sous-préfet n’a autorisé la convocation de cette Assemblée générale. Dès lors, les choses sont claires. La Fédération avait donné son point de vue en disant qu’elle estime, en fonction des textes du Tonnerre qui y sont déposés, que c’est M. Onambelé Zibi seul qui a le pouvoir pour convoquer une Assemblée générale. Et nous restons constants.
Qu’adviendra-t-il aux clubs qui ne vont pas se conformer à l’échéance de deux mois, dès lors que le championnat sera engagé ?
Nous avons dit aux clubs qui ne vont pas s’arrimer dans un délai de deux mois à compter de la date de lancement du championnat, que la Ligue et la Fédération vont utiliser les mécanismes de remplacement, qui sont les suivants : Une place qui se libère au niveau du championnat Elite One, c’est le quatrième du championnat passé de Mtn Elite Two qui sera promu en lieu et place de ce club là. Ce sera la même chose au niveau du championnat Mtn Elite Two. Un club de ce niveau qui est disqualifié est remplacé par le quatrième du tournoi zonal d’accession en Mtn Elite Two. C’est clair et net.
Comment va se répartir les différentes subventions, de la Fécafoot, de la Ligue, du sponsor ?
Il y en a plusieurs. La subvention qui était la pomme de discorde était celle de l’Etat de 700 millions. Le président de la Ligue a dit que par rapport au chapitre 60, il n’est pas au courant et ne sait pas comment ça se gère et qu’en principe, il devrait faire une communication plus tard aux président s de clubs, dès lors qu’il aura les mécanismes de fonctionnement de ce chapitre 60.
Propos recueillis par AT