Le secrétaire général de la fédération camerounaise de football, Tombi A Roko Sidiki, a tenu à rassuré sur l’appui de l’instance au nouveau staff technique.
Quel est votre apport dans la préparation du match contre le Cap vert ?
Tombi A Roko: Depuis la nomination du nouveau staff technique, nous avons beaucoup discuté entre nous. Jeudi, nous avons commis quelques entraineurs camerounais pour analyser le match aller et observer le match amical contre la Jeunesse sportive de Ngoulemakong. Une séance de travail a eu lieu entre eux, le coach et moi-même. Les techniciens ont donné leurs différents points de vue qui nous semble-t-il, sont importants.
Le problème de prime a-t-il été réglé ?
Tombi A Roko: Avant le début du stage, la direction administrative des équipes nationales a payé les primes de présence. Nous espérons que tout se passe bien dimanche, pour que la même direction revienne payer les primes de victoire avec le sourire aux lèvres.
Le match, a-t-on appris, sera retransmis par Canal Plus. Que va gagner la FECAFOOT en termes de retombées financières ?
Tombi A Roko: Depuis près de cinq ans, la confédération africaine de football a mutualisé la gestion des droits Tv. Et donc, c’est elle qui gère. Elle les a cédés à Sport 5, qui est libre de les vendre à n’importe quelle chaine de télévision. La FECAFOOT n’a rien à voir avec la cessation des droits à Canal Plus.
Sur le plan local, la télévision nationale va continuer de montrer le match sur le territoire du Cameroun.
Les Capverdiens ont décidé de venir avec une cargaison de nourriture. Ils auraient demandé à la FECAFOOT de leur faciliter la tâche au niveau de la douane. Allez-vous répondre favorablement à cette demande ?
Tombi A Roko: Ils ont effectivement formulé cette demande. Ce qui nous intrigue, c’est que les organes qui gèrent le football au niveau international n’ont pas prévu que les équipes se déplacent avec nourriture et boisson. La réciprocité, c’est elle qui est entretenue à ce niveau. Quand nous sommes allés jouer à Praia, nous ne sommes pas allés avec de la nourriture. Cela veut dire qu’ils se reprochent quelque chose. Quoi qu’il en soit, nous sommes dans un pays organisé. C’est à la douane de gérer leur problème.
Ils ont également souhaité que la fédération sensibilise la presse par rapport aux rumeurs selon lesquelles la délégation camerounaise aurait été mal traitée à Praia. Nous sommes restés, bouches cousues. Parce qu’ils se reprochent sans doute quelque chose.
Propos retranscrits par Hindrich ASSONGO