La fédération camerounaise de football a fait le point sur le déplacement de la délégation camerounaise à l’assemblée générale de la FIFA à Zurich. À cause des « affaires » encore pendantes devant les Tribunaux, la participation du Cameroun à l’élection du nouveau président de la FIFA a longtemps été remise en question. Mais quelques heures après la mise en circulation de ce document, le TAS a demandé clarifications à la FIFA sur le statut des personnes qui devraient gérer le football camerounais.
La Note d’information de la fécafoot s’établit telle que suit:
A l’invitation de la FIFA, Monsieur Tombi à Roko, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), a quitté Yaoundé le 22 février 2016 pour représenter la FECAFOOT au Congrès de la FIFA du 26 février 2016devant élire le président de cette institution.
Il était accompagné :
- du Sénateur Alioum Alhadji, 1er vice-président de la FECAFOOT
- du Sénateur Mbella Moki Charles, 2ème vice-président de la FECAFOOT.
Les trois délégués du Cameroun, à l’instar de leurs homologues des autres pays membres de la Fifa , ont bel et bien reçus leur accréditation.
Suite aux informations relayées par certains médias suivant lesquelles Monsieur Tombi à Roko serait interdit de vote du fait du : « caractère illégal et illégitime de sa qualité de président de la FECAFOOT », il importe de relever ce qui suit :
- La sentence de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et sportif du Cameroun dont se prévalent certains individus est mal interpréte. En effet, Monsieur, Abdouraman Hamadou Baba, se présentant à tort comme président d’Etoile Filante de Garoua, l’un des appelant, insatisfait car la CCA n’ayant pas réintégré Mr John Ndeh comme Président par intérim de la fecafoot, a relevé appel de cette sentence auprès du Tribunal Arbitral du Sport (Tas)
- La légitimité de Monsieur Tombi à Roko au poste de président de la FECAFOOT est reconnu tant par la FIFA que par la CAF, qui ont validé le processus électoral ayant abouti à son élection.
- La légitimité et la légalité de Monsieur Tombi à Roko ont également été reconnues par le Gouvernement de la République, qui a validé le processus électoral en affirmant que la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, en se prononçant sur un cas afférent au respect de la légalité républicaine, à outrepasse ses pouvoirs en violation des règles, de compétences qui sont d’ordre public.