L’ex président de la Fécafoot capitule. Son bureau exécutif et lui, acceptent de se plier à la décision de la FIFA, mettant sur pied un Comité de normalisation à la tête de l’instance qu’il a dirigé pendant 23 mois. Face à la presse ce samedi, le successeur d’Iya Mohammed a donné les raisons de son choix. Lui qui préfère mettre en avant l’intérêt du pays.
Qu’est-ce qui justifie le fait que vous ayez choisi de vous plier sans résister, à la décision de la FIFA, nommant un Comité de normalisation à la Fécafoot ?
J’avoue que cette décision, prise le 23 août dernier par le Conseil de la FIFA nous donnait l’opportunité d’explorer deux hypothèses. La première concerne la question de savoir : est-ce qu’on privilégie l’intérêt du Cameroun ? La deuxième c’était de se demander : est-ce que nous battons en brèche l’intérêt du Cameroun pour privilégier notre intérêt à nous ? Donc, mon intérêt personnel. Face à ces deux hypothèses, ma décision était claire ; parce que mon intérêt personnel ne représente rien vis-à-vis de l’intérêt supérieur du Cameroun. Aujourd’hui, il est évident et clair que le Cameroun a besoin de sa CAN 2019. Donc, tout acte qui peut être de nature à hypothéquer les chances du Cameroun à réussir l’organisation de cette CAN est un acte antipatriotique. C’est pour cela que j’ai choisi de privilégier l’intérêt du Cameroun. Mon intérêt ne compte pas. Je ne peux pas me permettre d’hypothéquer les chances de mon pays à organiser une compétition aussi grandiose qui va égailler des millions de Camerounais.
Allez-vous vous représenter aux prochaines élections à la Fécafoot ?
Pour l’instant, nous ne sommes pas encore engagés dans le processus électoral. Nous savons tous que le Comité de normalisation vient juste d’être mis en place par la FIFA. Nous ne connaissons pas encore les règles qui vont régir ces élections. En conséquence, je pense que c’est un peu tôt pour parler de candidature aux élections. Je ne peux pas m’exprimer sur cette question ; ce qui compte c’est de ramener la sérénité et que le Comité de normalisation qui sera mis sur pied puisse travailler sereinement.
Recueillis par Arthur Wandji