Réunis en assemblée générale extraordinaire le 2 décembre dernier à Yaoundé suite à une forte mobilisation de ses membres, l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac) avait annoncé « des poursuites judiciaires à l’encontre de tous ceux qui ont violé les textes et règlements régissant la Fécafoot ».
En français facile, les clubs amateurs entendaient poursuivre en justice l’ex patron de Tsinga et l’ensemble de ses collaborateurs qu’ils accusent d’avoir « torpillé » les textes pour se hisser et se maintenir au pouvoir.
C’est désormais chose faite. Une requête a été adressée à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique. L’association cite à comparaître tous les membres du bureau exécutif sortant de « violations graves et répétées des statuts de la Fecafoot et de la FIFA ». Ils sont aussi accusé de n’avoir pas respectés les décisions en leur défaveur de la CCA et du TAS.
L’objet de cette poursuite est transparent: empêcher aux accusés de se porter candidats aux prochaines élections tel que stipulé dans l’article 76 al. f) des statuts de la Fecafoot du 16/5/2012. Elle demande donc à la Chambre de prononcer à l’encontre de ces personnes une « interdiction d’exercer toute activité relative au football ».
Sont ainsi poursuivis:
- Tombi A Roko Sidiki
- Alioum Aladji
- Batamack Pierre
- Mveng Francis
- Mbella Moki
- Koa Luc
- Wembe Samuel
- Nguini Charles
- Mvogo Saint Fabien
- Abbo Mohamadou
- Boubakary Bello
- Geremi Njitap
- Kaba Charles
- Amadou Ali
- Mme Asta Yvonne
- Jean Jacques Zam
- Etsil Simon
L’audience a été fixée au 21 décembre.
Les accusés dénoncent une volonté de les brimer dans leur droit et estiment que l’ACFAC n’a pas épuisé tous les recours aux juridictions compétentes avant de porter l’affaire devant la CCA. Ils entendent défendre leur cause avec vigueur.