L’affaire remonte à la septième édition de la Can féminine de football organisée du 31 octobre au 14 novembre en République sud africaine. Diverses récompenses avaient été promises à la sélection camerounaise. Mais, deux semaines plus tard, les Lionnes attendent toujours les cinq millions alloués par le président de la Fédération camerounaise de football.
Face à la polémique qui enfle, aux interprétations de toute nature, le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) essaye de jouer la carte de l’apaisement. Dans les colonnes du quotidien Le Jour, N°826 du mardi 30 novembre 2010, Tombi à Rocko Sidiki, aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, a plutôt versé de l’huile sur le feu.
Ses déclarations n’apportent pas toute la lumière sur le retard de paiement. Il se contente de dire: «On va payer les primes d’ici vendredi, contrairement à la rumeur selon laquelle un agent de la Fecafoot a perdu cet argent, comme en 1994, lors de la coupe du monde (aux Usa, ndlr)».
Verser cet argent aux ayants droit pendant la compétition, aurait pourtant booster le moral de ces filles qui, en demi-finale, ont subi une humiliation face à leurs adversaires nigérianes plus motivées financièrement et matériellement (1-5).
Tombi à Rocko Sidiki rompt le silence, sans toute fois convaincre: «Nous avons demandé à l’entraîneur de nous fournir la liste de toutes les joueuses qui étaient à la Can, afin que nous mettions cet argent à la disposition de chacune des joueuses à la banque», poursuit-il.
Or, les primes, généralement, sont payées directement aux joueurs. Comment se fait-il que subitement, la Fecafoot décide de virer cet argent dans les comptes?
Et chose impensable, le SG de la Fédération, Tombi à Rocko Sidiki prétend ne pas avoir la liste de toutes les joueuses qui étaient à la Can féminine de football. Il ne pouvait donc pas remettre le pactole tant attendu ! Que ne va-t-on pas encore apprendre de ce feuilleton fascinant?
JRFF, à Yaoundé