La main qui a procédé hier à Johannesbourg au tirage au sort du denier tour qualificatif à la coupe d’Afrique des nations édition 2013, est une main heureuse pour le Cameroun. Et c’était remercions-le, l’ancien international nigérian Daniel Amokachi.
Non pas que le doute développé autour des Lions Indomptables actuellement, ait irrémédiablement plombé l’optimisme à les voir triompher d’une rude adversité, mais parce qu’en ces temps de reconstruction, de balbutiement de leur football et de recherche d’une efficace cohésion, il était aussi temps, de bénéficier des faveurs de l’aléa en ayant l’opportunité de tomber sur une formation adverse quotée de moindre importance.
Hériter du Cap-Vert donc à ce tournant décisif de la compétition, est franchement une respiration. Cela peut sembler désolant voire peu valorisant pour les amateurs de sensations fortes qui auraient bien voulu d’une affiche plutôt relevée du genre Côte d’Ivoire/Sénégal en vue, afin pensent-ils, de juger du vrai niveau de la sélection actuelle. On n’en est pas là et pour tout dire, c’est bien d’une aubaine qu’il s’agit. La chance ne l’oublions pas peut aussi à l’instar des autres qu’elle a servi, accompagner nos exploits et préserver nos intérêts. Et à l’heure actuelle, l’équipe nationale camerounaise, prise dans un tourbillon d’incertitudes, file un mauvais coton et se doit de se refaire le moral, évacuer la scoumoune qui semble gîter dans sa tanière puis asseoir les certitudes qui ont toujours prévalu à sa notoriété. A savoir, la foi et l’engagement. La transcendance restant reservée aux grands rendez-vous.
Une obligation de résultat
Sans être une foudre de guerre, le Cap-Vert pour autant reste un sparring-partner idéal pour se refaire les dents. Son parcours est appréciable dans ces phases qualificatives. Ils viennent de battre la formation malgache en aller et retour sur des scores sans appel de 4 buts à 0 le 29 février 2012 et 3 buts à 1 le 16 juin 2012. Sur le coup, la donne est claire. Avec le préjugé de favori, il s’agit de vaincre ou de vaincre pour ne pas rester en rade d’une autre coupe d’Afrique des nations pour la seconde fois. Il n’y a pas d’autre alternative acceptable. Ce que vient de dire fort opportunément l’entraîneur Denis Lavagne qui, dans un entretien accordé à des confrères de la place, ne fait aucun mystère du challenge du mois de septembre à venir. Pour lui, les Lions se doivent de se qualifier sans autre forme de supputation. Et pour la petite histoire, l’historique des rencontres entre le Cameroun et le Cap-Vert ressort un avantage certain au profit du Cameroun. Deux matchs pour deux victoires. Le 31 mai 2008 à domicile, les lions triomphent par 2 buts contre 1 et remettent ça le 06 septembre 2008 sur les installations capverdiennes par 2 buts à zéro. Suffisant pour flatter le moral et imposer du même coup une obligation de résultat.
Pour le reste, voici les autres confrontations attendues:
- Mali-Botswana,
- Zimbabwe-Angola,
- Ghana-Malawi,
- Libérie-Nigéria,
- Zambie-Ouganda,
- Mozambique-Maroc,
- Sierra-Leone-Tunisie,
- Guinée-Niger,
- Soudan-Ethiopie,
- Libye-Algérie,
- Côte d’Ivoire-Sénégal,
- R.D.Congo-Guinée Equatoriale,
- Gabon-Togo,
- Rca-Burkina Faso