Sur la plaquette programme, il était bien mentionné que la prestation de Charlotte Dipanda et Richard King ne devrait durer que 6 minutes. Pas une seconde de plus. La suite prévoyait l’interprétation de la chanson culte « Coucou » qui durait quatre minutes.
Mais, à peine le passage fort applaudi des deux belles voix terminé, Charlotte Dipanda, aidé par un Dj qui est visiblement tombé sous le charme de l’envoûtante fille Sawa, a entonné une série de play-back d’une demi dizaine de ses belles compositions. Grignotant une quinzaine de minutes supplémentaires. Si au départ, le public s’est laissé emporter par les mélodies dansantes de la mère de « Mispa », ça commençait à agacer dans les rangs des invités spéciaux aux premiers rangs desquels, le Premier ministre Chef du gouvernement, Philemon Yang.
Ce dernier, quoiqu’un peu obligé d’applaudir pour encourager la jeune chanteuse et assurer les belles images des caméras, cachait mal son ennui. De même que la vingtaine de membres du gouvernement présents à cette cérémonie. Ne dit-on pas que l’excès nuit ? Il a fallu que le protocole ordonne à la régie son d’écourter cette séquence qui commençait à embarrasser, pour qu’on poursuive la cérémonie. Laquelle cérémonie s’est poursuivie quelques minutes plus tard, par une dernière interprétation « pour la route » du fameux hymne. Ce, en l’absence d’Issa Hayatou, le président de la CAF qui avait déjà quitté la salle pour une aussi belle cérémonie dont la fin a connu quelques ratés.
Christou DOUBENA