Entraîneur de football et consultant, l’ancien coach du Tonnerre Kalara club pense que la chute d’Issa Hayatou doublée du sacre d’Ahmad Ahmad marquent véritablement le début de la révolution Infantino en Afrique.
« Avant de parler de la chute, je voudrais saluer l’homme et son œuvre. Issa Hayatou a trouvé une institution dans un état d’adolescence et a réussi à faire grandir celle ci, la CAF est devenue un bras séculier fort de la Fifa. Ce qui s’est passé a Addis-Abeba est une surprise pour ceux qui ont cru à la toute puissance du président Issa depuis 28 ans et la confiance qu’affichait le président sortant avant cette élection , dans les médias il affirmait être soutenu par 30 présidents de fédérations au moins en contestant les démarches du président zimbabwéen de la Cosafa. C’était sans compter sur le jeu politique d’une élection qui consiste à nouer des accords, sur l’influence du nouveau président de la Fifa qui veut absolument mettre les footballeurs au centre des décisions et rajeunir les exécutifs. la tournée d’infantino en Afrique il y a trois semaines a été déterminante pour la victoire d’Ahmad surtout que l’exécutif en place a voulu interdire la fameuse rencontre au Zimbabwe. Mr Issa Hayatou après son passage comme président par intérim à la Fifa aurait dû sortir de la Caf par la grande porte en décidant de ne pas se représenter. Le réseau infantino est entrain de se de se mettre sur pied, le dernier mohican du groupe Blatter est tombé ».
Propos recueillis par C.D.