Ila toujours été un des plus fervents soutiens de Samuel Eto’o depuis son adolescence. Michel Kaham exprime de la manière la plus simple possible les raisons qui ont conduit au changement de staff des Lions Indomptables. Il explique avec moult détails pourquoi le changement s’est rendu nécessaire et toutes les qualités que va apporté de nouveau staff conduit par Rigobert Song.
“Quand vous héritez d’une équipe à trois semaines d’une échéance, vous êtes obligés de partir avec ce qui a donné satisfaction dans l’événement qui a précédé. On a eu la CAN, on a eu le temps tous de voir tous ces joueurs à l’œuvre. Donc l’entraineur, qui était peut être déjà été au fait de la chose a pu superviser et connait ce que les joueurs valaient.
Il y a une certaine ossature qui s’était signé, qui est là et qui sera là. Maintenant, il y a des points qui nous ont posé de grosses interrogations, surtout dans le milieu de terrain et dans les couloirs. Et peut-être en avant, on pense qu’il va avoir plus de percussions, il faut dominer l’équipe comme l’Algérie. Donc je pense que les entraîneurs ont pensé à cela et qu’ils ont fait certains choix qui vont venir compenser ce manque là.
Il y a eu déjà on peut. C’est vrai que avec la Côte d’Ivoire, il a fait un grand coup, mais après à la CAN où il a montré une certaine frilosité à remplacer des joueurs. Et le match qui l’a achevé finalement c’est contre l’Egypte. On a compris que face à des grands enjeux, il a perdu les pédales. Il n’a pas su manier son club, il a commis des erreurs dans le management de son groupe qui nous a fait perdre ça, c’est sûr… Et oui, maintenant c’est pas une question d’encaisser. C’est de faire le résultat et de mal gérer son effectif face à un autre entraîneur de haut niveau qui sait ou il va, qui planifie, qui garde ses meilleurs tireurs… Il a donc commis une faute. Maintenant son objectif, c’était la finale, c’est ce qu’on lui avait prescrit. Au moins la finale, il n’a pas atteint la finale. Maintenant, est ce que, au vu de ce qu’il a parcouru, c’est vrai que pendant le match de classement, il y a eu cette remontada et en 15 minutes, on a pu sauver un peu l’honneur mais c’est c’était un sursaut d’orgueil des joueurs. Et n’oublions pas que déjà le vestiaire commençait à être pourri. Il y avait des échos de voix qui montraient que vers la fin là, il y avait certains qui disaient, il vient, je ne viens pas. Donc, il n’avait pas la maîtrise de son groupe. ”