Jérôme Guihoata, Cédric Djeugoue et Pierre Sylvain Abogo sont les trois premiers joueurs qui se sont montrés à la presse ce lundi 5 janvier 2015, dans le hall de l’hôtel Mont Febe de Yaoundé. Dans une ambiance bon enfant, les trois Lions Indomptables ont d’abord reçu quelques-uns de leurs amis venus leur souhaiter bonne chance pour la Coupe d’Afrique des nations (Can) de Guinée Equatoriale 2015, avant de se prêter à un « petit jeu » de questions – réponses avec les hommes de médias. Mais le plus drôle va se passer au buffet, au moment de passer à table.
Contrairement à Henri Bédimo et les membres du staff technique qui évitaient systématiquement les objectifs et autres caméras de la presse, Jérôme Guihoata, Cédric Djeugoue et Pierre Sylvain Abogo eux, ne se gênaient pas. Même dans leurs petits moments d’intrigue, comme devant le buffet, servi prêt de la piscine de l’hôtel. Et c’est Pierre Sylvain Abogo qui sera le premier à balancer une vanne. « Cédric (Djeugoue) désolé mon frère, il n’y a pas le Kilichi (de la viande de bœuf séchée généralement commercialisée dans le grand Nord, Ndlr.) », lance-t-il. L’occasion pour les trois hommes de se mettre à rigoler, avant que Jérôme Guihoata ne rapplique tout souriant : « le Kilichi c’est pour Cédric, parce qu’il est au Nord. Mais moi-aussi j’aime bien manger ça ». Et à Pierre Abogo d’insister : « ne soit pas triste mon joueur, mange des légumes ».
Des légumes ? Jérôme Guihoata n’a pas hésité à en mettre dans son assiette. « Les légumes, c’est bon pour la santé. Ça fait grandir », grimace Cédric Djeugoue. « Mais c’est meilleur que le Kilichi », rajoute Pierre Sylvain Abogo qui se réjouit ensuite du fait qu’il n’y ait de « eru (mets traditionnel des populations du Nord-Ouest Cameroun, Ndlr.) dans le menu. Parce que je déteste ce plat ». Les trois hommes qui remportent le prix des joueurs les plus « cool » de la journée se sont servis, et se sont assis autour de la même table. On a bien senti qu’avec le temps passé ensemble dans la tanière, une certaine amitié s’est créée entre eux. C’est bon signe!
Arthur Wandji