Dans une interview accordée au journal L’Équipe, Stéphane Mbia pense éventuellement se lancer en politique après le football. Il affirme par ailleurs être assez intelligent pour, pourquoi pas, reprendre des études. L’international camerounais a récemment fait la une des journaux lors des négociations pour la revalorisation de son salaire.
Et son nouveau contrat émarge à 240 000 euros brut par mois (contre 175 000 auparavant). Il devient ainsi le cinquième plus gros salaire de l’Olympique de Marseille presque à égalité avec Mathieu Valbuena, loin devant le gardien Steve Mandanda. Et Stéphane l’a bien mérité, s’étant battu contre l’establishment de Marseille et de ses multiples médias qui le dépeignaient comme étant égoïste. La saison dernière, il s’était fait promettre qu’on reverrait son contrat avant le début de la saison. Plusieurs semaines après, le staff marseillais semblait ne plus s’en souvenir. Mbia a tenu son bout et pour une fois, il a obtenu gain de cause dans une équipe qui ne tient plus à sa parole depuis le départ de Pape Diouf il y a plus d’un an. Les cas de l’ex-capitaine Mamadou Niang et de Ben Arfa l’illustrent pleinement et dans une moindre mesure, ceux de Matthieu Valbuena et Taye Taiwo.
Représentant syndical des joueurs de l’OM auprès de l’UNFP, « Choupa Choups » se voit dans une carrière politique une fois celle sportive terminée: « A la base, j’ai la chance d’être intelligent, clame-t-il dans L’Équipe. Je peux reprendre mes études après ma carrière pour, pourquoi pas, me lancer en politique ».
Sur les traces de Joseph Antoine Bell, le jeune lion indomptable allie talent et verbe et ne se gêne pas pour envoyer les journalistes paître dans un style qui lui est propre.