Tombi A Roko est actuellement au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, assis à la tribune présidentielle, aux côtés du chef de l’Etat, Paul Biya. Récemment « légitimé » par un communiqué du ministre des Sports et de l’éducation physique, c’est sous « sa » casquette de président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) que l’ex bras droit de Mohammed Iya a participé aux différentes cérémonies protocolaires d’ouverture.
Pendant que l’on annonce de nouvelles batailles du côté de la Tour de Tsinga, Tombi A Roko poursuit sa « mandature » avec sérénité. Le patron « controversé » du football camerounais ne se serait d’ailleurs jamais laissé distraire par cette crise post-électorale qui, depuis son élection le 28 septembre dernier a pris une nouvelle tangente. En effet, en date du 12 novembre 2015, la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) déclarait « nul l’ensemble du processus électoral organisé par la Fécafoot au sein des Ligues départementales et régionales, ainsi que celui poursuivi au niveau fédéral ». La sentence de l’affaire conjointe Etoile Filante – Bandjoun FC – Emmanuel Loga contre Fécafoot, motivée par une autre décision de la même Chambre qui, le 1er octobre dernier, a déclaré « illégaux », les statuts de la Fécafoot adoptés en Assemblée générale le 05 août 2015.
Or, quelques jours plus tard, le 18 novembre, Bidoung Mkpatt signait un communiqué dans lequel il s’est insurgé contre les sentences de la CCA, légitimant par la même occasion Tombi A Roko, dans son fauteuil de président de la Fécafoot. Et si Paul Biya donnait à son tour, son onction à l’ex secrétaire général de la Fécafoot ?
Arthur Wandji