Malgré des débuts prometteurs, le joueur végète aujourd’hui en Belgique. Lorsqu’il devient le plus jeune buteur de l’histoire de la Liga espagnole avec Malaga en 2012, à 16 ans seulement, le monde s’enflamme pour Fabrice Olinga.
On voit en lui le successeur désigné de Samuel Eto’o, considéré comme son parrain. Dans la foulée, le joueur découvert lors d’un tournoi baptisé justement « Festi Eto’o » en 2006 est convoqué chez les Lions indomptables. Pour sa première sélection, contre le Cap Vert en octobre 2012, Fabrice Olinga inscrit le but victorieux du Cameroun (2-1), même si la qualification pour la CAN 2013 est ratée. Peu importe, sa percussion, sa rapidité et ses dribbles en font le joueur sur qui miser pour l’avenir.
Mais voilà, la suite est moins emballante pour le joueur qui peine à s’imposer en club. Issu de la Fundesport, il a rejoint Majorque à 12 ans où il passe des minimes aux juniors en moins de deux ans. Mais à Malaga où il est transféré en 2012, il peine à s’imposer. Et commence alors un long périple ponctué par des blessures et des prêts, notamment à Zulte-Waregem en 2014, dans le championnat belge où l’expérience tourne court. Idem à Appollon Limassol, une équipe de première division à Chypre. Le joueur passe des essais à Chelsea et à la Sampdoria de Gênes qui le prête aussitôt au Viitorul Constanza (Roumanie).
Mais depuis 2015, c’est au Royal Mouscron (première division belge) que l’éternel espoir tente de se faire un nom. Passé incognito durant la coupe du monde 2014, Fabrice Olinga n’a plus été convoqué en sélection nationale fanion. Appelé chez les U20 après le Mondial brésilien, il avait décliné l’invitation. Même s’il rêve toujours de retrouver la tanière. Mais pour cela, il faudra bien qu’il montre enfin que le talent est toujours là. Surtout qu’il n’a que 20 ans.