Après avoir jeté un pavé dans la marre lors de son interview télé de ce dimanche soir, et après avoir lu la réaction du principal concerné sur les réseaux sociaux et la mise à disposition du public d’un message personnel de Bell, l’ancien gardien, qui est candidat à la présidence de la Fécafoot, estime que le contenu de ce message lui donne totalement raison. Lors de cette émission au vitriol, le candidat JA Bell a clairement indiqué plus que la préoccupation, mais l’implication de Samuel Eto’o dans l’élection du président de la future fédération.
« Samuel Eto’o m’a affirmé que Yaoundé ne souhaite pas me voir à la présidence de la FECAFOOT, mais plutôt à la tête de la direction technique […] Il m’a dit que c’était si grave que même ma vie était menacée », a posément élaboré Bell.
Samuel Eto’o n’a pas attendu le conseil de ses communicateurs pour prendre ses aises à travers les médias sociaux. Il regrette ces geste de son « père », le traite de #etoobashing, parle de « déclaration infondée » qui le « désole », et a voulu « rétablir la vérité » en publiant un échange privé entre Bell et lui pour prouver sa bonne foi.
Mais Bell ne souhaitait pas laisser cette autre tentative de manipulation tenir lieu de mots de la fin. Il a lui aussi décidé de s’exprimer, lui aussi via Facebook.
« À la suite de l’échange publié sur les réseaux sociaux par Samuel Eto’o et relatif à ma candidature à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), trois précisions s’imposent :
1- Cet échange confirme ma version des faits (présentée lors d’une émission de la chaîne de télévision Canal 2 ce dimanche 9 décembre) : en effet, prétendant parler au nom des autorités camerounaises, Samuel m’a suggéré récemment d’accepter une nomination au poste de Directeur technique national (DTN) et de mettre fin à ma campagne à la tête de la Fecafoot.
2- Convaincu de ce que Samuel n’avait reçu mandat d’aucune autorité camerounaise ainsi qu’il l’a clamé, j’ai fait mine d’accepter sa proposition — conscient de ce qu’elle ne serait pas suivie d’effet. De plus, j’ai conditionné la fin de ma campagne à cette improbable nomination.
3- L’embarras dans lequel Samuel s’est trouvé une fois que j’avais fait mine d’accepter sa proposition de nomination au poste de DTN contre l’abandon de ma campagne, mais en conditionnant cet arrêt à la nomination préalable (qui donc n’est jamais venue !), explique logiquement sa stratégie désespérée actuelle contre ma personne.
Samuel Eto’o devrait pourtant savoir, ainsi que je l’explique depuis plus de 20 ans, que mon ambition de diriger la Fecafoot est avant tout guidée par le souci de servir le football camerounais. Retour au football, mon fils ! »