Ce n’est pas Rigobert Song, mais Sébastien Migné qui s’est pointé en conférence de presse ce lundi. En marge du premier match du Mondial contre la Suisse le 24 novembre, le sélection adjoint du Cameroun a entre autres évoqué, la pression de Samuel Eto’o, les chances d’atteindre les objectifs fixés et l’état d’esprit des joueurs.
L’état d’esprit
« L’état d’esprit est au beau-fixe. Nous sortons d’une séance d’entrainement plutôt intense, au cours de laquelle les joueurs ont montré qu’ils sont rentrés dans la compétition. Tout le monde est connecté. Les feux sont au vert. On s’appuie sur tout ce qu’on a fait depuis notre arrivée comme à Blida [victoire 1-2 contre l’Algérie, Ndlr.]. On leur dit à longueur de temps qu’ils sont en train d’écrire leur histoire et que s’ils ont marqué l’opinion par leur état d’esprit notamment à Blida, il ne faut pas qu’ils le perdent ».
Sébastien Migné au sujet des trois adversaires du Cameroun
« Depuis le tirage au sort, nous suivons et décortiquons nos adversaires. Aucun détail ne nous échappe. On a aussi transmis le maximum d’informations à nos joueurs. Aujourd’hui, par exemple, nous avons fait une étude et une projection sur notre prochain adversaire [la Suisse]. ça nous aide à entrer dans le vif du sujet. On va essayer de s’adapter aux quelques failles qu’on aurait pu percevoir chez eux en toute humilité, mais aussi s’appuyer sur nos forces. L’idée c’est de travailler ensemble, d’avoir un collectif à toute épreuve. On sait qu’on a des adversaires à la mesure de cette compétition. Je dirais même trois adversaires de prestige. On va essayer de tout donner pour rendre heureux le peuple camerounais ».
Les objectifs fixés par Eto’o
« Quant à la pression de notre président, c’est aussi pour cela que j’ai souhaité rejoindre le Cameroun et Samuel Eto’o. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’ambitions, qui essaie de la transmettre à son staff et ses joueurs. Je ne sais pas si on sera capables de gagner cette compétition, mais on ne vient pas en touristes au Qatar ; on vient pour essayer de donner la meilleure image possible. Quand on s’engage dans une compétition, c’est étape par étape. La première étape, c’est passer la phase de groupes et espérer rêver se rapprocher du trophée. On donne le maximum en espérant combler les exigences de notre président ».
Au delà de cet conversation, l’on s’interroge pourquoi est-ce le technicien français qui a fait face aux médias.