Sébastien Bassong est rentré du périple nordiste des Grenats avec le point du match nul. Il revient avec nous sur cette rencontre de la 32ème journée durant laquelle il a fait sa réapparition, et évoque la venue de Marseille samedi.
Sébastien Bassong, vous fêtiez votre grand retour contre le RC Lens. Vos pépins physiques sont-ils définitivement derrière vous ?
Sébastien Bassong : « Jusqu’à preuve du contraire, oui, il semble que tout cela soit terminé. J’ai eu deux mois pour me remettre de cette blessure et je n’ai senti aucune gêne durant le match. Je souffrais d’une déchirure aux ischio-jambiers. A priori, les soins prodigués ont porté leurs fruits, tout va bien maintenant. »
Aviez-vous quelques appréhensions quant au marquage des attaquants lensois, connus pour leur vitesse, d’autant que vous occupiez un poste inhabituel ?
S.B. : « A partir du moment où je me sentais opérationnel pour jouer, il n’y avait pour moi aucune raison d’appréhender. Les attaquants, rapides ou non, n’avaient pas plus de liberté. J’ai compensé mon manque de fraîcheur et il n’y a pas eu de soucis. Le fait que je joue à gauche était un peu inédit pour moi mais je l’ai bien vécu. Il a fallu que je prenne mes repères car le poste de latéral est bien différent de celui de stoppeur. Sur le côté, on est plus à l’étroit et on ne met pas les mêmes qualités en valeur. Il y a moins de duels que dans l’axe mais plus de courses, et la technique à afficher n’est pas la même. »
Un match nul à Bollaert, connaissant les difficultés actuelles de Lens, est-il un bon résultat ?
S.B. : « Je pense que c’en est plus un mauvais pour eux qu’un bon pour nous. Vue la situation dans laquelle ils se trouvent, ils se devaient de gagner devant leurs supporters pour sortir du gouffre. Certes ils ont été dangereux en début de première période, mais en seconde, ils nous ont peu inquiétés, et nous aurions pu faire davantage la différence. Le point du match nul est toujours le bienvenu, même s’il y avait la place pour espérer plus. »
Nous en venons à ce nouveau penalty sifflé contre vous…
S.B. : « Encore une fois, c’est un éternel débat. Pour moi, Aruna pousse le ballon, Christophe (Marichez) sort, et après… Chacun pourra dire ce qu’il veut : soit c’est l’attaquant qui touche le gardien, soit c’est l’inverse. De toute façon, l’arbitre a pris une décision, même s’il faut avouer qu’Aruna joue bien le coup. »
Quels changements notez-vous par rapport au match de votre équipe face à Toulouse ?
S.B. : « En comparaison avec le match de Toulouse ? C’est le jour et la nuit. Cette soirée était à oublier et la semaine précédant le match à Lens nous a permis d’effacer ce revers sportif et moral. Après notre mauvaise prestation, nous avions tous en tête qu’il fallait se ressaisir et chacun s’est remis en question. L’occasion était belle dans un stade mythique, face à un bon public, et contre une équipe de Lens en plein doute. Pour moi, il y a eu une réaction d’orgueil : on ne pouvait se permettre de faire deux mauvais matches de suite. »
Marseille s’invite samedi à Saint Symphorien après une belle victoire contre le leader lyonnais. Vos prévisions pour ce match qui s’annonce d‘ores et déjà difficile ?
S.B. : « Marseille est une très bonne équipe, mais une confrontation oppose onze personnes à onze autres. Certes, ils ont fait un grand match face à Lyon, mais la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. A nous de faire la meilleure prestation possible, et ensuite, on ne sait pas ce qui peut se passer… On va peut-être gagner ! Il faudra tout de même faire attention à Mamadou Niang qui est en forme en ce moment, comme il l’a montré contre les Lyonnais. Pour l’instant, ça marche bien pour lui et pour l’OM, à nous de leur résister à Saint-Symphorien et de faire bonne figure. »
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