« Redonner au football camerounais toute sa grandeur » est une signature qui parle. C’est avec ce positionnement que Samuel Eto’o Fils a convaincu les électeurs à porter leur dévolu sur lui. En effet, il avait frappé un grand coup en prenant le contrôle de la tour du Tsinga. Il s’est installé dans un siège qui a vu passer de nombreux présidents parmi lesquels Iya Mohamed. Sous son ère, le football camerounais a connu des hauts et des bas. Dans son ambition de moderniser l’instance faitière, le nouveau siège entrait dans sa vision. Il était question de doter la Fécafoot d’un siège moderne, fonctionnel et conforme à son statut.
Depuis son départ en 2013, le chantier n’est jamais allé à son terme. Samuel Eto’o Fils avait pris la décision de terminer ce chantier imposant dont la maquette faisait déjà la fierté de l’institution. Une fois élu le 11 décembre 2021, des initiatives ont été prises sans réelle évolution substantielle. En réalité, cette question a tenu plus d’un en haleine pendant des mois. Des spéculations faisaient florès et chacun y allait de ses arguments. Et sur le terrain, les travaux piétinaient. A presqu’un an de la fin de son mandat, Samuel Eto’o Fils se veut confiant au sujet de la livraison de ce chantier.
Dans son discours d’ouverture de la session du Comité exécutif ce vendredi à Mbankomo, le « 9 » s’est voulu clair. Il envisage le déménagement pour le siège de Warda l’année prochaine. Sauf qu’à voir le niveau du chantier, il faudra une mobilisation active des ouvriers sur le terrain pour relever ce défi. Mais le président de la Fécafoot reste confiant. Le cpmpte à rebours est lancé.
Sur le plan des infrastructures, nous avons avancé sur nos projets. Les stades de kousseri et de Bamenda sont en phase de finition… Le siège de warda est en travaux. Nous avons bon espoir qu’en milieu d’année prochaine, nous pourront y aménager.
Samuel Eto’o Fils lors de la session du Comex au centre d’excellence de la CAF à Mbankomo