À cette question du journaliste lors de son interview à France 24, le Président de la CAF s’est voulu neutre. Malgré le fait que le Président de la Fécafoot ait même menacé de poursuivre en justice son secrétaire général, Patrice Motsepe ne veut pas jouer au populiste. Samuel Eto’o affirme que la CAF l’a diffamé et en veut au patron de l’administration et risque d’être suspendu.
France 24 a voulu savoir si l’ancien Pichichi de la Liga risque une suspension s’il est reconnu coupable de ce qui lui est reproché :
Il faut savoir faire la part des choses. D’un côté Samuel Eto’o a été un joueur de football dont nous avons été très fier qui a été parmi les plus talentueux, et je continuerai d’être fier de ce qu’il a réussi à faire sur le terrain. Mais il faut aussi considérer ces allégations non seulement par rapport à Samuel Eto’o, mais par rapport à d’autres et l’aspect critique, c’est que du point de vue de la confédération africaine de football, nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque accusation et chaque allégation et nous devons le faire de manière éthique en conformité avec les principes mondiaux, à savoir la présomption d’innocence, mais il est d’une importance absolument critique. Il ne s’agit pas que de football. C’est aussi la question de savoir ce qui se passe en Afrique et dans d’autres parties du monde. Personne, moi le premier en tant que président président de la CAF, personne n’est au-dessus de la loi.
Patrice Motsepe, Président de la CAF, en interview à France 24
La décision pourra donc être une suspension du football ?
Quelque soit le sujet, la décision doit être dictée non seulement par ce qui se passe à l’audience, mais aussi par les règles de la CAF et de la FIFA.
Patrice Motsepe, Président de la CAF, en interview à France 24