La bataille des stades a fait rage lors des deux derniers stages des Lions Indomptables. Que n’a t-on pas appris ? Que c’est la Fécafoot qui décide, à son gré, du lieu où se joueront les matchs de la sélection nationale du Cameroun. Si Marc Brys avait marqué sa préférence pour le Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, Samuel Eto’o s’était promis que c’était sa prérogative de décider des stades des matchs.
On a d’ailleurs vu des divergences claires d’interpretations des différentes règlementations qui encadrent les relations entre les diverses institutions. La Fécafoot a, à chaque fois, voulu tâter des sentiers autrefois jamais empruntés. Ce qui en a resulté est une dérèglementation de la prise en charge des Lions Indomptables. Des batailles de clocher se sont multiplier, allant jusqu’à empêcher la sélection nationale de jouer un match international sans entraînement en 72 heures. Le cauchemar de Kampala a certainement été la goutte de trop qui a forcé les deux institutions à s’assoir autour d’une même table. On en est sorti avec un staff pléthorique, mais consensuel, qui gérera les Lions Indomptables.
Samuel Eto’o et la décision des stades des matchs
Si la description des postes n’a pas été précisée, il faudra retenir que sur le terrain, rien ne changera. Flanqué de deux assistants, deux adjoints, deux superviseurs, on peut dire que Marc Brys sera bien entouré. Cependant, dans la réalité, on ne peut forcer un coach à travailler avec des collaborateurs qui n’ont pas la même philosophie de jeu que lui.
Si on sait que les deux coachs de gardiens vont être occupés à mettre en forme les trois derniers remparts, on n’a pas besoin de 7 personnes pour gérer le reste des joueurs de champ. Ce qui reste à dire que Ndtoungou Mpile, David Pagou, Omam-Biyik et dans une moindre mesure Ashu Bessong devront se resigner à être des poseurs de cônes. En d’autres termes, une fois les ateliers conçus par Brys et Manunga, les quatre autres seront responsables d’apprêter les espaces pour les ateliers et de ramaser les cônes, et autres poles après les exercices.
Si cela peut ramener la sérénité autour des Lions Indomptables, ce sera ça le prix à payer.
Comment donc expliquer la déferlante contre Joseph Antoine Bell et l’ONIES ? Cette personnification des statuts est, il faut le dire affligeante. Le principal responsable de l’ONIES affirmait que les décisions de l’institution n’étaient basé que sur la réalité du terrain. La mission d’inspection de la CAF vient donc lui donner raison. Le Stade de Japoma n’est pas prêt pour des rencontres internationales.