S’il n’était pas une personne que l’on a vu grandir, les Camerounais se seraient déjà posés la question sur les motivations de Samuel Eto’o. Depuis qu’il a décidé, en tant que Président de la Fécafoot, de faire seul les nominations des sélectionneurs nationaux, la bérézina a pris place dans les résultats.
Les catégories jeunes des sélections nationales connaissent tous un gros moment de vide. L’on ne s’en sort même plus dans les compétitions sous-régionales. Les U15, U17, U20, masculin et féminin, depuis deux ans, sont régulièrement systématiquement éliminés. Cette folie s’est aussi accaparée des sélections A. Seuls les Lions Indomptables, malgré des résultats décevants, réussissent à se qualifier. L’expérience des victoires de Blida contre l’Algérie, et celle de Garoua contre le Burundi, en disent long sur la déchéance du Cameroun. Mais pour que la Namibie et le Burundi manquent autant de respect aux Lions Indomptables, il faut vraiment être descendu bas.
Samuel Eto’o, nominations, quid des Lionnes Indomptables ?
Il n’y a que des incompétents notoires pour penser que diriger une sélection d’hommes et une sélection de femmes c’est du pareil au même. L’exemple de la France, avec l’intronisation de Hervé Renard, aurait dû donner quelques indications. Viré pourtant de Coton Sport après avoir remporté Elite One, Jean-Baptiste Bisseck a été intronisé chez les dames. En trois matchs, il en est à 2 défaites pour une victoire. Sa première défaite fut conséquente. Une élimination dans le premier tour des préliminaires de la CAN contre qui ? le Kenya. Avec cette autre défaite contre l’Ouganda au match aller des qualifications pour les JO 2024, une autre élimination est en vue.
En fait, on s’en fout de qui on sélectionne. Il y a eu ce signal avec la non-sélection de Estelle Johnson, le roc de la défense depuis plusieurs années. Puis, des sélections farfelues. Excusez du peu, la gardienne d’une sélection doit être ce qui se fait de mieux dans ce pays. À voir Bihina dans les but interroge. Bon Dieu, sous quel critère a t-elle pu être sélectionné? Mais ne vous y méprenez pas, elle n’est pas la seule.
« C’est un peu triste ce qui arrive à nos sélections. Le nouveau staff nous a privé d’une Coupe d’Afrique des Nations. On pourrait passer à coté des JO 2024 si les bonnes décisions ne sont pas prises dès maintenant. Je n’ai rien contre ces entraineurs. Mais, ils doivent reconnaitre qu’ils ne sont pas à la hauteur de cette mission », tonne Albert Nama.
L’architecte de ces défaites et cette descente en enfer estime que c’est par là qu’il faut commencer pour « redonner au football sa grandeur ». Aucun président de la Fécafoot des temps modernes n’a emmagasiné autant de mauvais résultats. La bérézina régnait dans tous les championnats de toutes les catégorie. Elle s’est étendue dans toutes les catégories des sélections nationales.