C’était dans l’air depuis plusieurs semaines. Après avoir récupéré le poste de Seidou Mbombo Njoya à la Fécafoot, Samuel Eto’o ambitionnait aussi de le déloger à la CAF. Le Sénateur de la Republique est l’un des quatre Vice-Présidents actuel de la Confédération Africaine de Football. C’est aussi l’un des hommes qui a accompagné le Président Motsepe à assoir son pouvoir lors des quatre dernières années.
Si les textes et procédures de la CAF autorisent les candidats sortants à se présenter pour défendre leur position, il leur fallait apparemment bénéficier de la lettre de recommendation de leur fédération. La Fécafoot de Samuel Eto’o avait préalablement refusé toute mandature au fils de l’ancien Sultan des Bamoun.
Il est d’ores et déjà assuré que le Cameroun ne bénéficiera plus de voix dans cet antre du football africain. La dernière fois que cela s’était produit, c’était aussi du fait de Samuel Eto’o qui avait préféré soutenir le Malgache Ahmad au détriment de son compatriote, le défunt Issa Hayatou.
Il voulait ce poste pour lui. Cependant, le Comité de Gouvernance de la CAF. N’a pas recommandé sa candidature qui souffrait de plusieurs irrégularités. Au moment où on parle, il est sous sanction du Comité d’Éthique et de Discipline de la FIFA. Il a été sanctionné après la Coupe du Monde U20 F qui s’est tenue en Colombie. D’autres décisions sont pendantes devant les tribumaux notamment sa collaboration avec la compagnie de pari en ligne 1XBet.
La Commission de Gouvernance, agissant conformément à l’article 44 des Statuts de l’instance, a pris une résolution ferme. C’était ce vendredi 24 janvier 2025. Elle recommande les noms des candidats éligibles au Comité exécutif de la CAF lors des prochaines élections. Et elle n’inclut aucun camerounais. Il est donc clair pour Samuel Eto’o ne verra pas le Comité Exécutif de la CAF que de très loin. Et comme à son habitude, si ce n’est pas possible pour lui, alors, ce ne sera possible pour aucun de ses compatriotes.