Le 16 juillet, la Fécafoot a limogé Clarence Seedorf et Patrick Kluivert, les deux entraineurs néerlandais des lions indomptables. Les deux techniciens payent ainsi la sortie prématurée des fauves de la Can égyptienne. Leur tête était en effet mise à prix, après la défaite face au Nigéria en huitième de finale. Pour autant, ce dénouement n’a pas été facile. Mais Samuel Eto’o qui s’opposait à leur licenciement a été mis en minorité à la fois par le comité exécutif de la Fécafoot et le gouvernement.
Assiste t-on à un début d’émancipation du président de la Fécafoot vis-à-vis de celui qui l’a installé à Tsinga ? Rien n’est moins sûr. Surtout lorsque l’on sait le lien de subordination qui lie les deux hommes et s’est illustré pendant la compétition égyptienne.
C’est un secret de polichinelle de dire que Mbombo Njoya prend ses ordres chez Eto’o. Le président de la Fécafoot délaissait ainsi le quartier général de sélection nationale à Ismaila, pour venir prendre les instructions au Caire à Mariott Hôtel au près d’Eto’o Fils.
Il était ainsi courant, et presque quotidien de voir les deux hommes s’entretenir lors d’un petit déjeuner. Après quoi, le président de la Fécafoot regagnait la base des lions pour appliquer fidèlement les consignes reçues.
Avec le Limogeage de Clarence Seedorf, Seidou Mbombo Njoya reprend t-il la main, ou alors Eto’o pointé du doigt comme responsable du fiasco égyptien, et fervent supporter des deux néerlandais, a-t-il décidé de faire profil bas pour laisser passer l’orage ? Seul l’avenir nous dira.