La Fondation Samuel Eto’o Fils (Fundesport) a été déclarée d’utilité publique hier par décret du président de la République. Fundesport est l’acronyme de Fundacion Samuel Eto’o Sport. Elle naît en 2005 après la toute première édition du » Festi Espoir Eto’o, un tournoi pour jeunes footballeurs organisé à Douala.
Les organisateurs avec à leur tête Samuel Eto’o Fils veulent caser les 20 meilleurs à l’issue du stage dont ils ont bénéficié à Barcelone. Ils créent le centre de formation qui porte son nom. Ses premiers pensionnaires sont pour la plupart âgés de 13 ans. Joseph » Diallo » Siéwé en est le directeur. Il coordonne les recrutements à travers le pays. Les jeunes sont retenus lors des tournois que la Fundesport organise.
M. Siéwé a depuis cette année mis en place une nouvelle politique de recrutement. Priorité à la base. Désormais, ceux qu’il intègre dans sa structure sont les tout-petits, les 8-10 ans. Une façon de gagner du temps. Le technicien trouve que » la formation des 15 ans et plus nécessite un rattrapage mental, physique, technique et tactique alors que quand on prend les 8-10 ans, on n’a que l’initiation et la préformation « . La saison prochaine, le centre qui comprend également une section handball (une équipe dames et une messieurs) accueillera 60 footballeurs répartis dans quatre catégories : soit 15 benjamins, 15 minimes, 15 cadets et 15 juniors.
La Fundesport est un démembrement de la Fondation Samuel Eto’o qui étend ses tentacules dans l’action sociale. Celle-ci apporte aide et réconfort aux orphelins et aux mineurs incarcérés à travers le pays. Un des responsables de la Fondation affirme que 40 pour cent des pensionnaires de Fundesport sont des orphelins, prioritaires dans les recrutements en raison de leur condition sociale. Samuel Eto’o, le patron de la Fondation coiffe un staff composé de M.Alexandro (vice-président) Me José Maria Messales et Joly Njock (secrétaire généraux) Sandra Messales et Madeleine Eto’o (secrétaires) Joseph » Diallo » Siéwé ( directeur du centre de formation) et Yves Léopold Kom (responsable de la communication). La Fondation compte s’installer « dans deux ou trois mois » dans un immeuble qu’elle a acquis dans le quartier huppé de Bonanjo à Douala.