Les joueurs de l’équipe nationale de football ne pouvaient faire autrement. Entre les positions tranchées de leur capitaine et des autorités camerounaises, il fallait choisir. Le groupe a fait bloc autour de son leader et a clairement indiqué que son déplacement à Alger était soumis à son OK.
Au point où les tous nouveaux en sélection portaient le message de manière franche et émotive: « ils ne vont plus nous faire ça. Cela a trop duré. Cette prime est une institution et il n’est pas question qu’ils les gardent pour eux ».
Les négociations auraient duré un certain temps, en fait depuis le match de Kinshasa contre la République Démocratique du Congo.
Les joueurs voulaient avoir une copie du contrat négocié entre l’agent de match, la Fécafoot, et la fédération Algérienne de Football.
L’instance fédérale aurait soutenu qu’aucun texte ne les obligeait à fournir de contrat aux joueurs. Les positions se sont radicalisées et la grève a été déclenchée.
BP