Non l’avenir de Conceiçao Da Silva Oliviera, sélectionneur du Cameroun, n’a pas été tranché par le ministre des Sports et de l’Éducation Physique. Samuel Eto’o, le président de la Fédération Camerounaise de Football, a obtenu de son Conseil Exécutif, un délai de 72 heures pour décider de l’avenir du Portugais à la tête des Lions Indomptables.
C’est ce qui ressort du communiqué publié par la Fecafoot et qui résume les décisions prises ce mercredi par le Comité Exécutif de la fédération réuni dans un hôtel à Limbé dans la région du Sud-Ouest.
Et pourtant, le Ministre des Sports et de l’Éducation physique, Pr Narcisse Mouelle Kombi, avait décidé, dans une émission à grande écoute à la télévision nationale, que le sélectionneur allait être maintenu à son poste au moins pour les deux prochains matchs à venir des Lions Indomptables contre l’Algérie.
Il expliquait alors que « l’urgence actuellement c’est la préparation dans la sérénité ».
Un bicéphalisme existe depuis des années dans la gestion des sélections nationales du Cameroun et spécifiquement celui du football. La prise en charge de ces sélections étant à la charge de l’État, c’est aussi lui qui veut limiter la fédération à sa tâche basique de tutelle technique. En fait, les ministres des sport on toujours aposés leur signature au bas des contrats des sélectionneurs afin d’engager sa responsabilité financière.
Samuel Eto’o n’est donc pas le premier président qui réclame cette levée de tutelle. Avant lui, Mohammed Iya affirmait que son Conseil Exécutif avait les moyens de rémunérer un sélectionneur qu’il choisira.