Selon le journaliste Thierry Ndoh, réputé proche du président de la Fécafoot Samuel Eto’o, une vingtaine de joueurs du Tonnerre Kalara Club (TKC) de Yaoundé, privés de salaires comme la plupart de leurs collègues du championnat camerounais sont allés faire entendre leur voix au siège de l’instance faîtière ce mardi.
« Le football camerounais est loin de nous avoir montré toutes ses facettes… Pendant que la réunion de crise entre le Comité transitoire du football camerounais (CTFP) et les représentants de l’Association des clubs d’élite du Cameroun (ACEC) joue les prolongations au quartier Fouda, une autre situation de crise est en cours au siège de la Fécafoot. Depuis les premières heures de cette matinée, une vingtaine de joueurs du Tonnerre Kalara de Yaoundé a pris d’assaut les locaux de l’instance faîtière du football camerounais au camp sic Tsinga », relate Thierry Ndoh.
Selon le journaliste réputé proche de Samuel Eto’o, ces joueurs sont allés à la Fécafoot « pour manifester leur courroux et leur mal être depuis le début de la saison au sein de leur club. Sur le banc des accusés, Achille Essomba Many, le PCA contesté de l’équipe, accusé de plusieurs actes de maltraitance managériale, dont le principal fait est le non respect des engagements financiers et contractuels vis à vis des joueurs, et dont les salaires restent impayés depuis le début de la saison ».
Notre confrère rapporte que les infortunés sont venus implorer le paiement par la Fécafoot d’une partie de leurs émoluments dûs, en passant par le reliquat de la subvention du club qui est de 8 millions de F CFA. « En ce moment apprend-on, l’heure est à l’ouverture des comptes bancaires des joueurs à la Fécafoot. Tout porte donc à croire que leurs cris ont été entendus. Une situation qui pourrait inspirer d’autres footballeurs d’élite dont le sort est similaire à celui des manifestants de ce jour au camp sic Tsinga, et qui pourrait créer un véritable schisme entre les employeurs et leurs employés... ». La réaction des dirigeants du club est très attendue.
Il faut que la fecafoot tienne bon. On ne fait pas les omelettes sans casser les œufs. Il faut pousser les équipes à apprendre à asseoir une organisation fiable, à gérer les finances de façon transparente. C’est ça la clé de la vraie et solide relance du foot de ce pays. Il faut parlementer, écouter, mais rester ferme sur les principes de bonne gestion des clubs, sur le respect des règles et procédures établies