Au Cameroun, on embrouille avec des démentis non motivés. Après une enquête bien sentie faite par le magazine Jeune Afrique, Parfait Siki, le Chef du département de Communication de la Fédération Camerounaise de Football, est monté au créneau pour démentir les chiffres effarants du salaire de Clarence Seedorf. Et comme d’habitude, ce démenti ne s’accompagne d’aucune arithmétique, ni d’aucune preuve matérielle. Selon nos informations, la fédération n’aurait aucunement pris part à la négociation salariale.
Elle ne sert que d’agent de gage face aux instances internationales qui gèrent le football mondial, la CAF et la FIFA. Et ce n’est qu’en cela que s’est engagée la fédération.
Les discussions contractuelles, comme dans la plupart des pays africains, se négocient directement entre les agents de joueurs et les représentants des gouvernements.
Dans le cas de Clarence Seedorf, cette négociation a été ardue. Et selon nos sources, le Néerlandais a fini par obtenir ce qu’il souhaitait. Jeune Afrique nous a dévoilé les chiffres qui sont d’une grossièreté crasse.
Que dit Parfait Siki ? : « Le salaire de Seedorf rapporté par Jeune Afrique est faux. Même les salaires réunis de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ne font pas 62 millions ».
Cette Fecafoot dirigée par Seidou Mbombo Njoya brille par sa non transparence. Alors que depuis les années 2000 avec Iya Mohammed les montants des contrats et leur périodicité avec les sponsors étaient connus avant même la signature des contrats, Mbombo Njoya refuse systématiquement de révéler tout montant que glane la fédération au nom des Lions Indomptables. Ce fut le cas avec Le Coq Sportif, le nouvel équipementier, avec le renouvellement de Orange Cameroun et des autres tops sponsors.
C’est aussi une des raisons pour lesquelles il y a eu un mouvement de contestation des Lions Indomptables avant leur départ pour l’Égypte. Ils exigeaient de voir tous les contrats des sponsors signés par la fédération.