La conférence de presse de ce vendredi à Yaoundé, a donné l’occasion à l’entraîneur et à la Fédération camerounaise de football, d’évoquer d’autres sujets «chauds», au-delà du match du 4 juin contre le Sénégal. Parmi les dossiers traités, il y a la question des matches amicaux. A ce sujet, Javier Clemente dit avoir trouvé un adversaire sûr, pour le 7 juin prochain.
En effet, a-t-il expliqué, les Lions indomptables quitteront le Cameroun immédiatement après le match contre le Sénégal. Après une brève escale à Paris, ils rallieront Autriche, pour ce match amical prévu le 7 juin contre l’équipe nationale de Russie.
Une nouvelle confirmée aussitôt par Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire général de la Fecafoot. En effet, explique-t-il, «la tenue de cette rencontre amicale contre la Russie est quelque peu comme une séance de rattrapage, après l’annulation en mars dernier, de la rencontre amicale entre les Lions indomptables du Cameroun et les Panthères du Gabon». Lequel match devait se jouer le 29 mars au stade Marville de La Courneuve à Paris.
Russie – Cameroun, les deux équipes se sont déjà rencontrées deux fois en phase finale de coupe du monde. En 1990, en Italie, alors que Roger Milla, Omam Biyik, Louis Paul Mfédé, Cyrille Makanaky… faisaient vibrer la planète foot, les joueurs de l’ancienne Union des Républiques Socialistes et Soviétiques, infligeaient une raclée aux Lions indomptables (4-0). Et en 1994, lors de la World Cup aux Usa, le Cameroun se fait à nouveau humilier, 1 but contre 6, dont cinq réalisations de Oleg Anatolyevich Salenko qui établi un record. Il termine meilleur buteur de l’édition (à égalité avec le bulgare Hristo Stoitchkov) en marquant six buts, malgré l’élimination de son équipe au premier tour.
Russie – Cameroun du 7 juin prochain réserve sans aucun doute d’autres surprises. Les entraîneurs ont déjà annoncé que ce sera un match test au cours duquel ils verront à l’œuvre 18 à 20 joueurs, qui n’ont pas beaucoup joué cette saison dans leurs clubs. Les coaches permettront ainsi à d’autres ténors de pouvoir souffler après une saison éprouvante.
Jean Robert Frédéric Fouda, à Yaoundé