Devenu à 45 ans et 161 jours le joueur le plus âgé à disputer un match de phase finale de Coupe du monde, lundi, face à l’Arabie Saoudite, Essam El Hadary s’est aussi illustré en sortant un penalty. Le mythique portier égyptien est entré de plein pied dans l’histoire du Mondial.
La Coupe du monde continue de nous offrir des moments sortis de l’ordinaire. Essam El Hadary est lui entré de plein pied dans la grande histoire de la compétition en devenant joueur le plus âgé à disputer un match de phase finale, mardi, lors de la troisième journée du groupe A entre l’Arabie Saoudite et l’Egypte.
A 45 ans et 161 jours, le mythique portier des Pharaons, titularisé par l’Argentin Hector Cuper, a effacé des tablettes un autre portier, Faryd Mondragón. L’ancien gardien du FC Metz avait lui pris le record à Roger Milla (42 ans et 39 jours) il y a quatre ans, lors du Mondial 2014, en jouant la dernière rencontre du premier tour face au Japon à 43 ans et 3 jours.
Un penalty détourné, une blessure et un penalty encaissé
El Hadary, qui a fêté sa 160e cape avec la sélection égyptienne, a évidemment été au centre de toutes les attentions lors de ce duel pour l’honneur. Le portier d’Al-Taawoun – un club saoudien – s’est illustré en détournant un penalty adverse avec la manière à la 41e minute. Parti sur le côté droit pour sortir la frappe à mi-hauteur de Fahad Almuwallad, le vétéran a sauvé les siens de l’égalisation. Un temps seulement.
Touché à la jambe droite après son exploit, mais resté sur la pelouse, le quadruple vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations (1998, 2006, 2008, 2010), a ensuite loupé l’opportunité d’entrer encore plus dans la « légende » en encaissant le deuxième penalty tiré par les Saoudiens lors du temps additionnel de la première période (45e+6). Pour la petite histoire, le buteur saoudien, Salman Al-Faraj a tiré au même endroit que son coéquipier.