Roger Milla, le promoteur de la fondation éponyme parle des objectifs visés à travers les dons remis à quelques structures de santé de la république.
«La fondation Cœur d’Afrique est là pour penser à tout le monde. Lorsque nous sommes en contact avec des partenaires qui nous donnent satisfaction, nous avons l’obligation de donner aussi satisfaction aux autres. Si je suis à Kongso (localité de Bafoussam 3ème, ndlr), c’est grâce au ministre Pascal Nguihé Kanté parce que nous sommes des amis de très longue date ; et lorsqu’il a discuté avec le directeur des projets de ma fondation pour ce projet, nous n’avons pas hésité.
Et c’est tombé à pic parce que nous étions en pourparlers avec l’agence turque Tika pour essayer de passer dans neuf localités pour aider les plus démunis. Puisque nous partions pour Galim, nous avons profité pour insérer dans ce programme Bamougoum. Il ne faut pas oublier que je suis quand même notable à Bamougoum. J’aurai même dû commencer par là avant d’aller à Galim. Mais comme le maire de Galim c’est aussi un ami (Elie Saker, ndlr), nous avons fait les deux localités en même temps. A propos des doléances qui ont été formulées, j’ai promis qu’on va se battre avec ces amis pour apporter des solutions à ces doléances pour réduire le nombre de malades. L’idéal serait que l’hôpital reste sans malade même si cela ne fera pas plaisir au personnel de santé. Nous voulons faire en sorte que dans nos hôpitaux, qu’il n’ait pas beaucoup de malades. Ça fait très mal d’aller dans un hôpital voir des gens couchés, qui ne peuvent pas se lever pour marcher comme nous aussi. Si ces médicaments peuvent aider les médecins à soigner les malades pour qu’ils puissent marcher, aller en ville comme les autres, faire la fête comme les autres, par la grâce de Dieu, c’est notre souhait.»
Propos recueillis par GT