Battu par un score à la soviétique en 2015 face à Tombi à Roko Sidiki déchu deux ans plus tard, le Directeur technique national adjoint numéro 3 qui était face à la presse ce vendredi, a officialisé sa candidature à la présidence de la Fédération camerounaise de football.
L’humiliation qu’il a subit et les insultes qu’il a reçu à l’issue de l’assemblée générale élective de la Fécafoot le 28 septembre 2015, ne l’ont pas visiblement ramolli. Que non ! Foudroyé par un Tombi à Roko qui ne lui a laissé aucune chance aux urnes (59 voix contre 2), Robert Atah veut tenter une nouvelle aventure dans cette course effrénée vers le fauteuil de président à l’instance faîtière du football camerounais. Convaincu qu’un nouvel espoir est permis parce qu’il a suffisamment appris des erreurs du passé, le président de Bome United FC, club évoluant dans le département de la Mémé au Sud-ouest, revient à la charge avec de nouveaux arguments qu’il dit défendre au nom de l’intérêt supérieur du football camerounais dont il se présente comme l’un des fervents serviteurs. L’homme qui s’est récemment réjouit de la déchéance de l’exécutif conduit par son bourreau d’hier aux élections, au motif qu’il y’a eu des magouilles pendant le scrutin, croit dur comme fer aujourd’hui, qu’une nouvelle ère a sonné pour le sport roi.
Apporter des solutions au football camerounais
Face à la presse ce matin à Yaoundé, l’instructeur Caf a officialisé sa candidature à la prochaine élection prévue dans quatre mois, alors même que le Comité de normalisation dont il félicite jusqu’ici le travail, n’a pas encore rendu sa copie parce que au four et au moulin dans le processus de révision de textes. « Je suis un candidat au poste de président de la Fécafoot ; je vous ai appelé, pour vous déclarer ma candidature. C’est le football qui m’a mis où je suis, je ne peux pas laisser que les amateurs viennent gâter notre football. Mes frères et sœurs, je suis venu apporter des solutions aux problèmes du football », déclare-t-il d’entrée. Le Dtn adjoint numéro 3 estime qu’en ces temps où le football traverse une zone de turbulence du sommet jusqu’à ses démembrements, il reste « le seul qui peut le redresser, ramener notre football là où il était. Vous avez fait l’erreur dernièrement en élisant un bureau sortant, maintenant, vous êtes entrain de regretter, pendant qu’il gérait, vous étiez entrain de pleurer. Je pense qu’on ne peut pas faire l’erreur deux fois ».
Je suis un rassembleur
Pour mettre un terme à la polémique qui fait dire qu’il n’a été qu’une marionnette que le clan Tombi a fabriquer pour jouer challenger, l’entraineur de football et entraineur des entraineurs, plaide non coupable. « Beaucoup dans les débats à la radio ont dit que je suis un pro Tombi ou un pro Abdouraman. Je dois vous dire que ce sont des histoires à dormir debout, sans fondements; je suis un rassembleur, un réconciliateur pour la cause du football », clame-t-il?. A 57 ans, le professeur certifié d’Eps hors échelle a presque tout prouvé dans le football. D’abord comme joueur (Momo Council Union, Momo sports club, Mankon United de Bamenda, Camark de Manfé et Aigle royal de la Menoua), entraîneur de clubs tel Union de Douala, entraîneur national (Lionnes Indomptables, ex adjoint chez les A’). Robert Atah pense qu’il ne lui reste plus que la responsabilité au sommet du football camerounais. Y parviendra-t-il ? On ne perd rien à attendre.
C.D.