Face à Tombi à Roko le 25 février prochain, le second candidat à l’élection du futur président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) compte sur sa foi en Dieu pour convaincre les membres de cette Assemblée générale. « Je pense que par mes prières dit-il, Dieu va convaincre les cœurs des électeurs ». Interview.
D’aucuns ont dit que les conditions d’éligibilité au poste de président de la Fécafoot étaient taillées à la mesure de Tombi à Roko. Mais vous, vous avez réussi à les remplir. Comment avez-vous fait ?
Je sais qu’au départ il y avait trop de problèmes, c’était difficile de remplir les conditions d’éligibilité. Difficulté dans la mesure où les recalés n’avaient pas le temps nécessaire pour rencontrer tous les membres de l’Assemblée générale. Le fait que la Fifa ait repoussé la date de la tenue de l’élection nous a aidés, moi en particulier qui suis anglophone. On nous a dit qu’un candidat pouvait se rendre dans deux régions seulement pour avoir les parrainages. Pour mon cas, j’avais déjà quelques parrainages, donc j’ai seulement complété. Vous savez, dans une équipe de football, c’est l’entraîneur qui joue le rôle d’amortisseur. C’est-à-dire que, lorsque ça ne va pas, on rejette la faute sur l’entraîneur ; quand les dirigeants ne font pas ce qu’ils devraient faire, on rejette la faute sur l’entraîneur ; les joueurs n’arrivent pas à gagner sur le terrain, c’est la faute de l’entraîneur. Et comme je suis un entraîneur, je suis prêt à amortir ces problèmes qui persistent à la Fécafoot. Je suis prêt à relever ce défi.
Quels arguments allez-vous tenir pour convaincre les électeurs ?
Permettez-moi de vous informer que je suis un chrétien, un chrétien qui a la foi en Dieu. Les Camerounais ne voulaient plus d’Iya Mohammed…il n’est plus aux affaires. Les Camerounais ne veulent plus de Tombi à Roko…il ne gagnera pas. Tous les Camerounais pleurent, et je crois que Dieu a compris en permettant que ma candidature soit validée. Je pense que par mes prières, Dieu va convaincre les cœurs des électeurs. De sorte que le jour de l’élection, chacun devra regarder non seulement son intérêt mais surtout l’intérêt du football camerounais. Au nom de Jésus Christ, je serai élu le 25 février.
Etes-vous toujours disposez à accueillir les candidats recalés dans votre équipe ?
S’il y avait la possibilité de mettre les noms des candidats recalés aujourd’hui dans ma liste, je le ferai. Mais malheureusement, ma liste est déjà validée. Et donc ce n’est plus possible. Je pense cependant qu’une fois que je vais gagner l’élection le 25 février, je vais tenir ma première réunion avec tous ces candidats recalés parce qu’ils ont en commun la volonté que les choses changent. Je suis de tout cœur avec eux.
Par Arthur Wandji