Une rumeur publiée par un site d’information a vite fait de faire mourir l’ex-capitaine emblématique des Lions Indomptables. Le même site d’information, semble t-il, qui avait annoncé il y a quelques jours que Stéphane Mbia, avait renoncé au brassard de capitaine des Lions Indomptables. Magnan ne sait trop quoi en penser et la perçoit comme « une volonté de déstabilisation ».
Nous l’avons joint via son téléphone. « Le capitaine courage est bien vivant », confirme t-il.
Le téléphone de Rigobert Song, ancien capitaine et Team Manager des Lions Indomptables du Cameroun sonne. Il est 20h ce jeudi. Nous tentons de l’avoir pour tirer l’affaire au clair.
On décroche: « allô, bonsoir !». C’est la voix de l’ancien international camerounais que notre reporter entend au bout du fil. Un dialogue s’installe entre les deux hommes.
– Bonsoir capitaine, comment allez-vous ?
– « Je vais bien, merci. A qui ai-je l’honneur s’il vous plait? ».
– Arthur Wandji du site internet, Camfoot.com. Je suis très ému de vous entendre, étant donné que je vous appelle justement parce que je viens d’apprendre via Facebook que vous étiez hospitalisé, dans un état critique.
– « N’ayez pas peur de dire que vous avez appris que j’étais mort. Moi aussi, j’ai appris cette nouvelle. Et je ne vous cache pas que je suis moi-même content de vous entendre, parce que je sais que vous, Camfoot, vous êtes professionnels et crédibles. Au moins, je sais que la bonne information sera publiée. Et comme vous pouvez le constater, je suis bien vivant », assure Rigobert Song.
« Des gens cherchent à déstabiliser »
Que gagnerait quelqu’un à annoncer le faux décès de Rigobert Song ? « J’ai ma petite idée de qui peut bien faire ce genre de chose. Je crois que ce sont les mêmes qui ont dit il y a quelques temps que Stéphane Mbia ne voulait pas le brassard de capitaine (des Lions, Ndlr). Pour moi, c’est clair : il y a une volonté de déstabilisation. Des gens cherchent à déstabiliser », répond-t-il. « Le capitaine courage est bien vivant. Et je me porte d’ailleurs très bien. Je n’arrive pas à comprendre la mentalité de certains camerounais. Je le répète : le capitaine courage est bel et bien vivant », martèle-t-il.
Par Arthur Wandji