On connait sa réputation dans le monde du sport. On connait la fiabilité de ses informations. Le journaliste Romain Molina explique l’extorsion au sein des Lions Indomptables. Plusieurs joueurs, qui auraient participé à la Coup du Monde 2022, ont transigé une partie ou la totalité de leurs primes être sélectionné pour le mondial. Il sont passés au racket. Le célèbre journaliste d’investigation dénonce la culture de l’omerta qui fait que tout dénonciateur est puni parfois férocement.
Cela fait longtemps que ça dure. Sans dénonciation, il va falloir beaucoup pour briser le phénomène.
Cinq joueurs de la sélection présente au Qatar 2022 auraient certainement participé à ce processus. Ce serait des joueurs qui jouent peu en club et qui n’ont pas la qualité des autres joueurs.
Le racket des joueurs, morceaux choisis:
En fait on a proposé à pas mal de joueurs notamment binationaux de redonner une partie des primes qu’ils allaient toucher en sélection afin justement d’intégrer la sélection. Je connais certains qui ont refusé cela . Ils n’ont pas été pris. On leur a proposé. Il y a des joueurs pour qui la place sportive était pas forcément garantie qui ne jouaient pas dans les top clubs et on leur demande. Certains acceptent. Il y en a qui reverse l’intégralité de leur prime, qui ont décidé de rien toucher. Il y en a d’autres ont carrément payé.
Romain Molina, Journaliste d’enquête
Il y a 5 joueurs sûrs – j’ai un doute sur le 6e – dans la liste qui ont payé, qui ont accepté le chantage. Dans le groupe, les joueurs ils sont tous au courant de ceux qui ont payé. Donc tu te doutes bien que l’ambiance est un peu compliquée.
Dans le même temps, un truc surréaliste s’est passé lors de la préparation de la Coupe du monde. Tu as un joueur, un défenseur, je vais taire son nom, le staff technique lui a dit, mon petit c’est des problèmes que tu es en train de me créer parce qu’entre guillemets tu es trop bon et toi tu n’as pas payé.
Il faut bien sûr préciser que dans le staff technique, il y a quelqu’un qui a perdu beaucoup d’argent à l’époque et qui s’en sert comme un business.
Déjà dans les U 23, c’était pareil…