La Confédération Africaine de football a privilégié le choix d’énoncer par communiqué. Les mesures importantes prises par son Comité Exécutif lors de la réunion Extraordinaire à Accra, Ghana, le 30 Novembre 2018. L’une de ces mesures concerne l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2019.
– Après en avoir longuement débattu,
– passé en revue les synthèses des rapports de mission effectuées depuis près de 18 mois au Cameroun,
– constaté que toutes les conditions de conformité n’ont pas été respectées,
– entendu les représentants des autorités gouvernementales et sportives du Cameroun,
– visionné les dernières images de l’avancée des travaux et préparatifs,
– analysé et évalué l’écart existant entre les exigences et obligations du Cahier des charges de la CAN et la réalité du terrain,
– constaté de visu l’état des différents chantiers ouverts,
– entendu les conclusions des membres de la mission sécurité lors de sa toute dernière visite
– estimé qu’un événement de la dimension d’une Coupe d’Afrique des Nations exige une organisation irréprochable,
– après avoir enfin considéré qu’un simple report n’est pas envisageable en raison des impératifs de contrats engageant la CAF dans le maintien de ses dates
– Pour toutes ces raisons, la Confédération Africaine de Football a décidé que la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations 2019 ne peut se tenir au Cameroun.
Cette décision sans appel, conduit donc la CAF à engager et ouvrir un appel urgent à de nouvelles candidatures de pays afin d’assurer le déroulement normal de la CAN aux lieux et places calendaires prévus en été 2019.
Les modalités de cet appel seront mises en place avant le 31 Décembre 2018, et feront l’objet d’une communication ultérieure.
Dans une telle situation, déjà vécue par le passé sur le continent africain, la CAF entend préciser que le Cameroun reste un candidat sérieux à l’organisation d’une CAN.
La CAF salue les efforts du Cameroun pour la conduite des projets infrastructurels en cours.
Elle l’encourage à poursuivre dans cette voie pour une reconquête de son statut d’organisateur.
En respectant ses obligations statutaires, en conformité avec un cahier de charges, en prenant ses responsabilités premières que lui confère ses instances exécutives, la CAF considère avoir agi dans la transparence, l’équité et la légitimité de ses textes.