Les journalistes de sports camerounais ont-ils été piégés ? A quelle fin? Impossible de le savoir. Invités à une rencontre avec Volker Finke par un message téléphonique anonyme, les hommes de médias étaient finalement surpris d’apprendre qu’il s’agissait en réalité d’une fausse alerte. Et leur étonnement n’était rien comparé à celui de l’entraîneur-sélectionneur des Lions Indomptables.
« Comment pourrai-je donner une conférence de presse sans le Team press de la sélection ? Ce n’est pas possible. Je n’ai demandé à personne de convoquer des journalistes », lance le technicien allemand.
Impossible de retrouver les traces de l’auteur de cette « blague de mauvais goût », s’insurgent quelques confrères. « Quand on parle de Lions Indomptables, ça suscite toujours un intérêt particulier. Et donc, ayant appris que l’entraîneur allait rencontrer la presse, nous nous sommes dit que c’était une opportunité pour arracher quelques réponses aux questions qui se posent depuis la rentrée des Lions. Malheureusement, ça a été une fausse alerte et une grosse perte de temps », réagit Lindovi Ndjio de La Nouvelle Expression. Comme lui, la dizaine de journalistes qui a envahi le hall de l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé est reparti sans pouvoir « faire au moins une interview à l’entraîneur ».
Volker Finke a cependant promis qu’il s’adressera à la presse camerounaise au moment opportun. Et cette fois-là, l’annonce de cette conférence devra en principe être faite par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
Arthur Wandji