Les hommes de médias, invités à la conférence de presse que Tombi à Roko a donnée vendredi à l’hôtel La Falaise de Yaoundé, avaient tous (ou presque) prévu de lui poser cette même question. Mais contre toute attente, c’est finalement Augustin Edzoa qui l’a fait.
« Vous avez choisi le rassemblement de tous les acteurs soucieux d’œuvrer pour la renaissance du football camerounais, a constaté l’ancien ministre camerounais des Sports. Est-ce que vous pouvez nous rassurer que si vous êtes élu, vous allez appeler avec vous ceux-là qui vous ont combattu jusqu’ici, parce qu’eux-aussi ont des raisons de vouloir diriger ce même football ? », a-t-il demandé à l’unique candidat à l’élection à la présidence de la Fécafoot, du 29 novembre prochain.
Tombi : « tendre la main à la majorité des acteurs »
« Merci monsieur le ministre, a lancé Tombi à Roko. C’est une question très intéressante. Je me réjouis d’ailleurs de cette question. Simplement parce que, le football est un sport. Et donc, l’une des valeurs fondamentales, c’est le fair-play. Ce que beaucoup ne comprennent pas quelques fois, c’est que l’administration du football ce n’est pas l’exécutif, ce sont les Commissions spécialisées. Quand vous regarder les Associations comme la Caf et la Fifa, ce sont les Commissions qui prennent les décisions et le secrétariat général exécute ces décisions ». L’occasion pour l’actuel secrétaire générale de la Fédération camerounaise de football d’assurer : « je vais tendre la main à la majorité de ces acteurs. Ceux qui vont accepter ma main tendue, feront équipe avec moi et les membres de mon Comité exécutif ».
Mais encore. « Je pense notamment à des acteurs comme Nkou Mvondo. Moi-même j’irai à son domicile à Ngaoundéré, lui dire : les élections sont derrière nous, alors travaillons pour faire avancer notre football. Il y en aura plusieurs que j’irai rencontrer à domicile », a promis l’ancien bras droit d’Iya Mohammed, ex-président de la Fécafoot, avant d’ajouter : « monsieur le ministre, ça me fait mal quand je vois certains acteurs qui peuvent nous apporter par leurs savoirs, par leur vécu, par leur passion, ramer à contre-courant, alors qu’on peut faire équipe pour évoluer et faire avancer notre football. Rassurez-vous monsieur le ministre, je vais faire des déplacements, et qu’à travers les on-dit, vous-même vous serez au courant », a-t-il conclue.
Par Arthur Wandji