La fédération camerounaise de football a réagi suite à une vidéo publiée par le célèbre journaliste d’investigation Romain Molina dans lequel il expose le marchandage des places dans les sélections. On se serait attendu à ce que l’autorité suprême du football dans le pays de Mbappé Leppé prenne de la hauteur et mène une enquête pour voir clair sur ces affaires que dénoncent le journaliste. D’autant plus que c’est en réalité une lapalissade.
Au lieu de cela, les criminels se tiennent et continuent à perpétuer l’omerta.
Les travaux de Romain Molina ont fait tomber bien des fédérations et sa réputation est intacte dans le monde des sports en général. Au Gabon, ses enquêtes ont abouti au démantèlement des réseaux pedocriminels du football.
En Côte d’Ivoire, après ses dénonciations et l’investigation publiée sur les agissements de Touré Makadi, membre du staff de l’Africa Sports, le Comité de Normalisation de l’époque avait décidé d’ouvrir une enquête. Mariam Dao Gabala, la présidente du comité de normalisation avait décidé de faire intervenir le CNDHCI (commission nationale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire). Pour rappel, le coach Touré était accusé par plusieurs joueuses, notamment mineures, de chantage et harcèlement sexuel. Il a notamment demandé à des filles un « ahocoo (masturbation) mousseux » en échange de faveurs sportives (temps de jeu, maillots, etc.).
À Haïti, il a réussi à faire tomber le président de la fédération. En France aussi ses travaux ont changé la culture d’entreprise de la Fédération Française de Football.
La Fécafoot a donc décidé de flinguer le messager au lieu de protéger le football et les jeunes joueurs. Ce sont les méthodes bien connues de la pègre et de la Mafia pour protéger ses membres. Mais Romain Molina ne se laissera certainement pas intimider de la sorte. Des révélations arrivent. Oh oui!!