Les questions adressées au team manager ont surtout tourné autour des problèmes qu’il a eus par le passé avec certains joueurs qui viennent d’être convoqués à nouveau.
On vous a vu discuter longuement avec Samuel Eto’o. De quoi parliez-vous ?
Rigobert Song: Je suis surpris que ce dont je parle avec un frère intéresse tant de monde. On parlait des choses qui vont dans le sens du match. On a tellement de choses à se dire sur ce sujet. Il n’ y avait pas grand-chose en dehors de ça.
La sérénité est vraiment de retour dans la tanière ?
Rigobert Song: Comment voulez-vous qu’on vous démontre qu’il y a la paix. Il y a des moments où dans une famille, on ne s’entend pas. Cela ne veut pas dire qu’il y a le feu. Aujourd’hui, tout va très bien. C’est le vert-rouge-jaune qui est le plus important. L’heure n’est plus à la rigolade. Chacun sait ce qu’il a à faire.
On ne vous voit plus beaucoup à côté de l’entraîneur. Est-ce que vous avez été intimidé ou alors, vous fuyez vos responsabilités ?
Rigobert Song: Je ne fuis pas mes responsabilités. C’est vous qui avez pensé à un moment que j’étais un entraîneur. Je ne le suis pas. Mon rôle n’a pas changé. Je reçois le programme du coach et je mets toutes les structures en place pour qu’ils soient dans les meilleures conditions de travail. C’est vrai que je suis d’abord un homme de terrain. Personne ne peut me l’enlever. Je donne de temps en temps ma petite vision des choses, tout en restant dans mon rôle. Si vous ne m’avez pas vu pendant quelques jours, c’est parce que j’étais souffrant.
Propos retranscrits par Hindrich ASSONGO