Le coach Ibenge de la RDC le dit si bien. Rien ne vaut le public dans un stade de football : « On aime jouer devant du public. On a été privé depuis longtemps, maintenant il y aura du monde au stade. Je l’ai toujours dit, il vaut mieux jouer avec beaucoup de monde même si le public est hostile. On fait un petit peu ce métier pour ça. Demain ça va être une chose très belle pour nous parce que ça fait longtemps qu’on a été privé de ça. »
« Et puis, c’est l’occasion pour nous d’être à la hauteur de tout ce monde qui va venir nous voir, 27 millions de Camerounais et 80 millions de Congolais à qui on a envie de faire plaisir, de donner du bonheur – à nous d’abord, à nos familles, puis au public. »
La fête promettait d’être belle au Cameroun mais dame COVID-19 s’est invitée à la partie. Elle a dans un premier temps chamboulé la programmation, puis il fallait faire bien attention. À partir de ce samedi, et donc des quarts de finale, le public va occuper 25% des places disponibles dans le Stade. Cela permettra d’alimenter de l’engouement auprès de cette compétition qui ne l’aura certes pas manqué.
Les joueurs pourront donc enfin se transcender, ou bien se laisser aller au rythme des railleries des tribunes. Et ce n’Est pas seulement le Cameroun qui sait faire la fête. Les jeunes du pays de Ibenge vont certainement leur reserver des chorégraphies bien saugrenues.
Les officiels ne seront pas du reste. Il devrait y avoir moins de contestation des buts puisque chaque action dans la surface de réparation sera minutieusement investigué. Ça aussi, c’est l’Afrique qui progresse.