Dans le cadre d’une messe d’action de grâces organisée en son honneur, Samuel Eto’o a tenu un discours lunaire qui a été retransmis sur les réseaux sociaux.
On le savait déjà, Samuel Eto’o a une personnalité clivante. Il en a encore fait toute la démonstration ce weekend du côté de Douala. A l’occasion d’une messe d’action de grâces organisée par sa mère en son honneur.
Si l’événement à première vue était sensé rester familial et intime, le président de la Fecafoot n’a pas résisté à l’envie de se faire enregistrer pendant qu’il tient un discours poignant comme lui seul en a le secret.
Une messe d’action de grâces dans la croyance religieuse est un moment où l’on demande au tout puissant d’augmenter ou de pourvoir en bénédictions envers sa personne. Eto’o lui, a choisi ce parfait moment pour faire montre de sa prétendue super puissance.
Dans son style mégalomane, il a tenu à rappeler à l’assemblée réunie qu’il est un inculte mais envié de tous :
« Je n’ai pas fait de grandes études mais je suis numéro un, et ils le savent […] Je dis ce que je pense. Je leur ai donné le travail de parler de moi… Ils vont commenter »
On est tenté de demander au pichichi en quoi est-ce qu’il est actuellement le numéro un ? Elles sont lointaines les années où il trônait en tête de tous les classements pour ses qualités de buteur et d’avant-centre exceptionnel.
En terme de management, il faut le dire Samuel est loin d’être un numéro un. L’état de déliquescence dans lequel se trouve la fédération camerounaise de football suffit à illustrer cette assertion.
Par ailleurs, l’ancien capitaine des Lions Indomptables oublie parfois qu’il est à la tête de la Fecafoot, il gère la chose publique et donc il est automatiquement sujet à des critiques. N’en déplaise à sa milice cybernétique.
Samuel Eto’o promet « la mort »
Le clou du spectacle dans cette joute oratoire de l’ancien Barcelonais, est ce phrase qu’il a lâché, au grand dam de toute l’assemblée :
« Quiconque vous touche, je vais l’abattre »
Nous en sommes donc là ! Après de nombreuses menaces aux acteurs du football avec des phrases comme « j’ai le bras long de jour comme de nuit », nous sommes au niveau de « je vais l’abattre ».
Samuel Eto’o une fois de plus n’a pas mesuré la gravité de son propos. Il transpose les critiques faites à son endroit en qualité de président de la Fecafoot, sur sa famille. Cette dernière qui n’a jamais été menacée d’ailleurs.
L’ancien Interiste a juste profité de ce moment et toute la solennité qui l’accompagnait pour rappeler qu’il est puissant au point de pouvoir « abattre qui il veut » !