Dans une interview réalisée récemment par The Herald, l’ex attaquant international camerounais, champion d’Afrique 2000 s’est confié avec franchise. Interrogé sur le retrait volontaire de son jeune cousin, Joël Matip qui a tourné le dos à la sélection nationale, Joseph Désiré Job raconte.
On sait tous (à peu près) pourquoi Joël Matip a pris la décision de ne plus jouer pour le Cameroun. Mais lorsque c’est raconté par un de ses proches, on est tenté de comprendre et d’accepter le choix du pensionnaire de Liverpool. « Joël (Matip) a vécu une expérience traumatisante au Cameroun », et c’est cette expérience « qui l’a amené à prendre la décision de ne plus rejouer avec l’équipe nationale du Cameroun », a expliqué Joseph Désiré Job dans une interview réalisée récemment par The Herald et reprise par indomptables.com.
Des guerres claniques
A en croire l’ex attaquant international camerounais, champion d’Afrique 2000, si les Lions Indomptables ont perdu leur meilleur défenseur central de l’heure, c’est en partie la faute des dirigeants du football camerounais dont « la calamiteuse gestion de cette équipe impacte sérieusement sur les performances des joueurs et sur le rendement de l’équipe nationale ». « A notre époque, ce n’était pas rose, mais au moins il y avait une entente franche entre nous les joueurs. Joël lui, a vécu en plus des problèmes de gestion et l’absence de professionnalisme des instances dirigeantes, des guerres claniques montées de toutes pièces pour créer la zizanie entre les joueurs », poursuit l’ex joueur du FC Metz et de l’OGC Nice.
Matip « était prêt à revenir »
Pour Joël Matip, « c’était inédit et inimaginable, décrie l’ancien Lion Indomptable. C’est quelqu’un de très calme qui intériorise beaucoup. Donc, quand il brise le silence, c’est que la goutte d’eau a débordé le vase ». Pourtant, à un moment donné, Joël Matip a pensé à un retour favorable en sélection nationale. « Nous en avions parlé et il nous avait semblé qu’il était prêt à revenir jouer pour le Cameroun, rapporte Joseph Désiré Job. A la dernière minute, j’avoue avoir été quand même surpris de son désir de rester. Peut-être l’influence de son club qui a besoin de lui ne ce moment plus que tout ».
Arthur Wandji