Le Qatar participe pour la première fois à une phase finale de Coupe du Monde. Pour y arriver, des investissements massifs ont été consentis dans les infrastructures. On peut affirmer sans risque de se tromper que l’impossible a été transformé en possible avec l’organisation d’un mondial en plein désert.
Sur le terrain, le pays a pris le temps de se préparer. Depuis plus de quatre mois, la sélection nationale, appélée aussi « Al-Annabi », est en stage bloqué en Espagne. Il ne faut cependant pas se fier à son classement FIFA (50e). Elle a réussi à remporter le titre de Champion d’Asie en 2019, devant la redoutable sélection du Japon.
Son sélectionneur, l’espagnol Felix Sanchez Bas, a mesuré le chemin parcouru:
Le Qatar en stage bloqué depuis quatre mois
Réussir à avoir tout son groupe à l’extérieur pendant aussi longtemps a été rendu possible par le fait que tous les joueurs évoluent à domicile. Ils ont d’ailleurs très bien préparé ce premier match contre leur adversaire, l’Équateur, en jouant contre ses voisins. Au terme de ces trois matchs, ils ont rapporté autant de victoires: 2-0 contre le Guatemala, 1-0 contre le Honduras et 2-1 face au Panama.
Ce mondial étant le creuset des rumeurs de toute sorte, ce premier match sera scruté de toute part. Les reseaux sociaux ont longuement débattus cette semaine des pots-de-vin qui auraient été proposés au joueurs Équatoriens pour se laisser battre. Mais le sélectionneur du Qatar estime qu’il « y a eu beaucoup de désinformation. Cela fait des années que nous nous préparons. Nous sommes un groupe très solide, rien ni personne ne va nous destabiliser de l’extérieur ».
De cette force mentale, il aura besoin. Les vents de face sont assez solides contre ce pays et sa sélection nationale.