À l’approche du lancement de la Coupe du monde de football au Qatar, les nations rêvent du graal. Samuel Eto’o a fixé comme objectif aux Lions Indomptables rien de moins de ramener ce trophée de la Coupe du Monde Qatar 2022. Il l’a longuement expliqué. Cependant, un des adversaires du Cameroun, la Suisse, est aussi ambitieuse.
Le 24 novembre prochain, Cameroun et Suisse vont s’expliquer dans ce qui est le match le plus important pour les deux nations. L’une comme l’autre n’aura droit à aucune erreur. Pour garder ses ambitions intactes, il est impératif de remporter une première victoire.
On n’a qu’à penser à l’enthousiasme et l’énergie que les Lions de 1990 ont emmagasiné après avoir battu Diego Armando Maradona et l’Argentine. Ce fut une véritable rampe de lancement pour la performance du Mondial 1990.
Murat Yakin, le sélectionneur de la Suisse, est confiant de sortir victorieux contre le Cameroun. Et il se projette d’ailleurs déjà très loin. En interview à Keystone-ATS avant l’envol pour Doha. il expliquait ceci:
«Je ne briderai aucun de mes joueurs qui rêve d’une victoire en Coupe du monde»
Murat Yakin, Sélectionneur de la Suisse
S’il avoue que le groupe G est très relevé, il pense que :
On ne doit pas oublier que nos adversaires nous considèrent désormais aussi comme une équipe capable de poser bien des problèmes. Je suis sûr que les Brésiliens nous étudient sans relâche. Je suis heureux de voir que nous avons placé la barre très haut. Je ne briderai aucun de mes joueurs qui rêve d’une victoire en Coupe du monde. J’assume de telles ambitions. Je crois mon équipe assez forte battre un adversaire comme le Brésil.
Murat Yakin, Sélectionneur de la Suisse
La Suisse reste sur trois victoires en Ligue des Nations contre l’Espagne, le Portugal et la République tchèque. Le sentiment en interne est qu’elle aborde cette Coupe du monde Qatar 2022 dans les meilleures dispositions…
L’équipe a bien sûr surfé sur l’euphorie suscitée par son quart de finale à l’Euro 2021. Je devais tout faire pour la maintenir avec le souci d’apporter ma pierre à l’édifice pour qu’elle soit plus forte, qu’elle soit à nouveau capable de forcer la décision dans les grands matches. Avoir éliminé la France l’an dernier n’a pas de prix. Aujourd’hui, les joueurs savent qu’ils peuvent battre des équipes aussi fortes, qu’ils peuvent, surtout, se fier pleinement à leurs coéquipiers. Mais je sais aussi que la Coupe du monde a ses propres règles. Ce qui nous attend au Qatar n’aura rien de comparable à ce que nous avons pu connaître ces derniers mois.
Murat Yakin, Sélectionneur de la Suisse