Les pays africains sont en général mal lotis lors des Coupes du Monde de la FIFA. La faute à ce classement de la FIFA qui fait une grande place aux sélections européennes et sud-américaines. Quand on y pense, les tirages au sort ne sont pas totalement les fruits du hasard. Les règles très strictes font que les sélections africaines ne tombent que sur des gros morceaux, dès les matchs de groupe. Qatar 2022 ne sera pas l’exception.
Si on prend l’exemple du Cameroun, pour une 8e participation, cela va être la 3e fois que l’on va jouer le Brésil. On aura joué pratiquement contre toutes les meilleurs nations au premier tour, incluant l’Argentine et l’Allemagne.
Pour Joseph Antoine Bell, le classement FIFA est un enjeu compliqué pour l’Afrique. Et surtout pour cette Coupe du Monde Qatar 2022.
Si vous prenez je pense le Maroc qui lui aussi n’était pas mal classé mais par le tirage au sort y a pas de Qatar. Donc le Maroc est malgré sa bonne position tombée dans un groupe avec d’autres équipes de valeur et donc du coup son avantage est un peu tamisé. Malgré tout le Maroc va jouer contre des adversaires au moins 2 qui lui seront pas franchement supérieurs et donc dans ces conditions, une chance de pouvoir, quand on est dans son bon jour, passer.
Le Ghana est dans lui aussi dans un groupe compliqué. C’est ça qu’il faut comprendre. Lorsque vous êtes dans le 4e chapeau vous ne pouvez rencontrer que des équipes qui nominalement vous sont supérieures. Maintenant reste la forme du jour, les aléas de la préparation, et ainsi de suite qui pourraient faire en sorte que le résultat ne soit pas celui qui était sur le papier. Après tout on ne joue pas sur le papier. On fait des prévisions sur le papier et on joue sur le terrain.
La Tunisie est dans le groupe de la France. Évidemment c’est compliqué pour les Tunisiens, mais ce n’est pas impossible. Et donc les malheurs qui arrivent à la France, vous imaginez bien que les Tunisiens ne se croisent pas que les doigts de la main. Ils se croisent les doigts des pieds aussi que ça continue. Pourvu que ça continue, c’est ce qu’on doit se dire à Tunis. Et comme ça ils auront un petit peu plus de chance.