Plus de 72 heures après l’adoption des nouveaux Statuts et du Code électoral de la Fécafoot, les textes n’ont toujours pas été publiés. Et pourtant, lors de la réunion nocturne ayant précédé l’assemblée générale de ce mercredi, le Comité de normalisation aurait pris l’engagement devant Philémon Yang, le Premier ministre, de les publier le même jour, juste après leur adoption. Ceci après avoir apporté tous les aménagements conclus au cours du consensus trouvé entre les factions en conflit.
Après l’assemblée générale annulée du 02 juin dernier, les textes adoptés avaient été mis à la disposition du public dès le lendemain.
Selon des informations puisées à bonnes sources, le blocage proviendrait du fait que le Comité de normalisation n’aurait plus apporté les amendements tels qu’ils ont été fixés devant le Premier ministre et adoptés le lendemain. Ce qui n’est pas de l’avis du groupe des « contestataires », qui estiment que le Comité de normalisation n’a pas été fidèle dans la rédaction des textes adoptés. « Il avait été décidé devant le premier ministre que dès l’adoption de ces textes, il fallait passer à la publication immédiate. Lui-même les attend », nous a confié une source proche de ce dossier.
Le cas de Tombi A Roko, le secrétaire général de la Fécafoot, ferait aussi problème, parce qu’il y a un flou « artificiel » autour de sa situation. « Il avait été arrêté que dès l’adoption de ces textes, le secrétaire général de la Fécafoot disposait de 24 heures pour annoncer s’il allait être candidat ou non. En cas de déclaration de sa candidature, il devait démissionner immédiatement de ses fonctions. Rien n’est fait jusqu’à présent », nous explique notre informateur. Avant d’ajouter que beaucoup de choses sont en train d’être retouchées dans des textes, qui ont pourtant fait l’unanimité mardi soir devant témoins.
La conséquence immédiate est que le sénateur Alioum Aladji et Francis Mveng représentants du groupe des « contestataires » du processus dans la Commission paritaire qui a été créée par le Premier ministre, ne seraient pas d’accord avec la mouture finale proposée par le Comité de normalisation et n’y ont alors pas apposé leur signature. Outre ces deux sus-cités, Me Charles Nguini et Pierre Batamak ont été aussi joint à la discussion.
L’on semble encore loin du bout du tunnel qu’on croyait avoir atteint ce mercredi. Nous y reviendrons.
La Rédaction