Je retiens essentiellement de cette conférence de presse que le Projet des Statuts de la Fécafoot et le Projet du Code électoral seront validés par l’Assemblée générale de la Fécafoot, dans sa composition actuelle. Sur ce point, je tiens à dire que la Chambre d’arbitrage du Comité national olympique du Cameroun a, en date du 24 mai 2013, annulé les dernières Assemblées électives dans les ligues régionales de football de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est, de l’Extreme-Nord, du Littoral, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud, du Sud-Ouest.
Les sentences en question ordonnaient en même temps la reprise des élections dans ces ligues décentralisées. L’Assemblée générale actuelle de la Fécafoot, celle qui s’est tenue, pour la première fois le 19 juin 2013, est composée de délégués dont les mandats ont été annulés par les sentences arbitrales du 24 mai 2013. Une telle Assemblée générale fédérale, mise en place au mépris des décisions de la plus haute juridiction sportive nationale, ne peut juridiquement et raisonnablement pas être appelée à délibérer pour valider les nouveaux textes de la Fécafoot.
J’espère, sur cette question, que le Comité de normalisation reviendra à de meilleurs sentiments, en faisant adopter les nouveaux textes de la Fécafoot par une Assemblée générale fédérale régulière. A mon avis, la construction d’une nouvelle fédération devrait commencer par la base, c’est-à-dire au niveau des Assemblées générales des ligues et non par une Assemblée générale fédérale.
Propos recueillis par A.T. à Yaoundé