Notre confrère Guy Nsigué avait été interpellé mardi à la suite d’une plainte du Pr Joseph Owona contre plusieurs de ses collègues et lui. L’audition des mis en cause, le préalable posé par le procureur de la République, près le Tpi centre administratif de Yaoundé, a été programmé pour vendredi prochain à 10h00 au Sed.
C’est ce mercredi autour de 16h que Guy Nsigué a été libéré par Bifouna Ndongo, le procureur de la république près le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif. Il a été interpellé depuis mardi et gardé à vue au Sed où il a passé la nuit pour être déféré dans la matinée de ce mercredi autour de 10h au parquet.
Le journaliste de Mboafootball et de Radio sport infos(Rsi), ainsi que son collègue Stève Djouguela arrivé au parquet en mi-journée accompagné de Me Locka, leur avocat, ont été libérés. Mais, tout n’est pas fini. « Il a été placé en garde à vue et l’enquête se poursuit. Les choses ne sont pas allées rapidement parce qu’on ne les avait pas entendus. On ne peut pas encore parler de comparution. On doit d’abord les entendre », a indiqué Me Locka que nous avons joint au téléphone.
En fait, Guy Nsigué, Mboafootball, Ezéchiel Djikoloum, Joël Atanga, René Mouandjo et Martin Camus Mimb, devront d’abord être entendus au Secrétariat d’Etat à la Défense vendredi prochain à 10h, par rapport à la plainte du Pr Joseph Owona. Le motif de cette plainte datée du 20 novembre 2013 par les soins de Me Philippe Menong, avocat de la Fécafoot porte sur « les accusations de diffamation par voie de presse, conformément à l’article 78 alinéa 2 de la loi N°90/052 du 19 décembre 1990 portant liberté de la communication sociale ».
Le président du Comité de normalisation de la Fécafoot cite à la pelle les extraits de plusieurs articles rédigés par les mis en cause. « Depuis sa nomination comme président du Comité de normalisation de la fécafoot, il est devenu la cible de l’organe d’information en ligne qui l’accuse systématiquement de détournement de fonds », écrit l’avocat du Pr Joseph Owona, qui signe et persiste que « les auteurs de ces articles ainsi que le Directeur de publication ne seront pas en mesure de rapporter la preuve des faits qu’ils allèguent ».
Antoine Tella à Yaoundé