Le président du Conseil d’administration du club de la Panthère Sportive du Ndé a officiellement annoncé ce jeudi, sa candidature à l’élection du futur président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun, prévue le 28 juillet prochain.
Zacharie Wandja a décidé de challenger le Général Pierre Semengue lors du scrutin qui aura lieu le 28 juillet prochain pour le fauteuil de président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Le président du Conseil d’administration de Panthère Sportive du Ndé l’a officiellement annoncé ce jeudi à Yaoundé. « Compte tenu de mes ambitions dans le football dit-il, j’ai décidé de poser ma candidature pour le poste de président de la Ligue ». Dans « le souci d’apporter une nouvelle touche à ce qui est fait actuellement afin de contribuer de façon plus efficace au développement du football camerounais », le désormais deuxième candidat à la succession de Pierre Semengue entend apporter un projet plus innovant notamment en termes de management. « Parce que les problèmes du football camerounais reposent sur le management », croit-il.
Zacharie Wandja compte donc mettre en avant ses compétences en « management des organisations » pour convaincre le maximum d’électeurs possibles. Il n’a pas peur de personne. Même pas du président sortant, même si on dit de lui qu’il serait le seul capable de joindre le chef de l’Etat, Paul Biya, lorsque la subvention du gouvernement tarde à venir. « Le président sortant est à mon avis un candidat très sérieux. C’est le candidat à battre. Mais nous sommes tous au même niveau. Le 28 juillet, on sera soumis à une compétition à laquelle le plus convaincant sera élu. J’ai une longue expérience en management des organisations, et cela fait quinze ans que je suis dans le monde du football. J’invite les présidents de clubs à venir postuler pour faire partie de mon Conseil d’administration », a-t-il annoncé. Zacharie Wandja est un opérateur économique qui espère mettre son « expérience » et ses « contacts au service du football camerounais sur les plans national et international ».
Arthur Wandji